TikTok : l’Australie prend des mesures concernant les fonctionnaires

La célèbre application de partage de vidéos, TikTok, vient de subir une douche froide en Australie. En effet, les autorités australiennes ont fait part de leur décision de bannir le réseau social des appareils fédéraux. Cela est dû aux allégations indiquant que TikTok représente une menace pour la sécurité. C’est ce mardi 4 avril 2023 que l’interdiction a été annoncée par le procureur général Mark Dreyfus. Selon les informations du média américain CNN, la décision a été révélée après que ce dernier a reçu des conseils provenant des agences de renseignement et de sécurité du pays.

TikTok très « déçu »

Le procureur a par la suite indiqué que la directive entrera en vigueur « dès que possible ». La décision du gouvernement a fait réagir la direction de TikTok en Australie. Lee Hunter, directeur général de la plateforme en Australie et en Nouvelle-Zélande, a dit être très « déçu » de la décision tout en estimant qu’elle est a été politiquement motivée. « Nos millions d’utilisateurs australiens méritent un gouvernement qui prend des décisions fondées sur des faits et qui traite toutes les entreprises de manière équitable, quel que soit leur pays d’origine » a-t-il ajouté. Notons qu’avec cette interdiction, l’Australie s’inscrit dans la même ligne que plusieurs autres pays qui ont pris des décisions similaires contre TikTok.

Publicité

Pour rappel, il y a quelques jours, la France a pris des mesures contre TikTok, en interdisant à certains de ses fonctionnaires de l’utiliser. En effet, selon une annonce qui a été faite le vendredi 24 mars 2023, les autorités ont interdit l’application aux téléphones professionnels des 2,5 millions d’agents de la fonction publique d’État. À en croire des précisions qui ont été apportées par le média français Figaro, la mesure s’étend à d’autres applications telles que « Netflix ou Candy Crush ». Le communiqué de presse du ministre de la Fonction publique Stanislas Guérini avait souligné que les applications concernées « ne présentent pas les niveaux de cybersécurité et de protection des données suffisants pour être déployés sur les équipements des administrations ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité