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Affaire Virgile Ahouansè: Me François Kêkê s’inquiète de l’attitude de la Cour

Le verdict du dossier du journaliste Virgile Ahouansè et de ses coaccusés devrait être connu ce jeudi 25 mai 2023 mais, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a prorogé le délibéré dans ce dossier pour cause d’absence du principal concerné à l’audience. Suite à la prorogation de ce délibéré pour le 1er juin prochain, l’un de ses conseils, Me François Kêkê a réagi.  Il a d’abord précisé qu’il n’était pas à la Criet parce que sa présence n’est pas nécessaire pour que la cour rende sa décision. Mais, selon le rapport fait par sa collaboratrice, il ressort que le délibéré a été prorogé parce que son « client Ahouansè n’était pas présent ».  Or, dit-il, l’un de ses conseils, Maitre Baparapé était présent. Pour lui, « la CRIET aurait pu vider le dossier et prononcer sa décision »

Me François Kêkê a souligné qu’« on n’est jamais sûr qu’un tribunal dans notre pays vide son dossier au jour prévu » et qu’ «au Bénin vous pouvez aller à un délibéré  et un dossier peut être prorogé mille fois ».  « Mais ça c’est fréquent » a-t-il déclaré.  Il a laissé entendre que ce qu’il sait, « c’est que la présence de M. Virgile Ahouansè n’était pas nécessaire pour que le dossier soit vidé ». C’est pourquoi, il se pose des questions sur le motif réel de la prorogation du délibéré.  Il affirme ne pas avoir la science infuse en droit, mais juridiquement, sa présence n’est pas nécessaire. 

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Pour lui, la Criet aurait pu vider le dossier Virgile Ahouansè et on serait à quoi s’en tenir. « Là,  je suis en droit de me poser des questions quant à la décision que la Cour veut prendre » a-t-il lâché.   Il a expliqué qu’en matière judiciaire « vous ne pouvez jamais être sûr » et « vous ne pourrez jamais savoir la décision qu’une juridiction va rendre ». Mais lui, l’avocat conseil de Virgile Ahouansè a affirmé qu’il a plaidé et a déposé les conclusions pour la relaxe de son client. Mais, aujourd’hui qu’on renvoie le dossier au motif que son client « n’est pas présent, ce n’est pas un motif juridique ».

 Il a informé qu’un « tribunal n’est pas obligé de suivre les réquisitions du ministère public ». Les réquisitions du ministère public, selon lui, ce sont les plaidoiries du ministère public et « le ministère public demande comme les avocats au tribunal de faire droit à ses réquisitions comme les avocats demandent au tribunal de faire droit à leur plaidoirie ». Pour lui, le tribunal, par exemple, en condamnant Virgile Ahouansè à 12 mois d’emprisonnement avec sursis et à 500000 francs CFA d’amende, aurait suivi les réquisitions du ministère. Mais il peut ne pas suivre les plaidoiries et les réquisitions du ministère public et prendre la décision qu’il juge juste.  Par rapport à la décision du 1er juin prochain, il espère que la Cour va se prononcer à l’audience prochaine pour que chacun sache à quoi s’en tenir.

2 réponses

  1. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Les djihadistes nous compliquent l existence en Afrique
    Le système judiciaire.partout en Afrique nous met en insécurité

  2. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Il faudra que dans ce pays on ouvre ..cette page d’un megat procès des magistrats
    Cela servira une nouvelle fois d exemple aux autres peuples

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