Hamza Bendelladj, un hacker algérien emprisonné aux États-Unis depuis plus d’une décennie, est à nouveau sous les projecteurs. Cette fois-ci, c’est la France qui est concernée. Bendelladj est suspecté d’avoir lancé des attaques informatiques visant des institutions françaises, et ce, directement depuis sa cellule américaine. De 2010 à 2012, Bendelladj a semé le chaos aux États-Unis grâce à un logiciel malveillant connu sous le nom de « SpyEye« . Cette invention perfide, travaillée en collaboration avec son complice russe Aleksandr Andreevich Panin, aurait permis de détourner près de 200 milliards de dollars. Ces actions ont propulsé Bendelladj parmi les dix personnes les plus recherchées par la police fédérale américaine (FBI) pendant cinq ans.
Aujourd’hui, c’est la justice française qui est sur le qui-vive. Bendelladj est accusé d’avoir ciblé des institutions françaises, en particulier juridiques, depuis sa cellule aux États-Unis. Ces attaques présumées semblent indiquer que, malgré son incarcération, Bendelladj n’a rien perdu de ses talents de hacker. Le site spécialisé ZD.net rapporte que l’algérien a été interrogé par des juges français via visioconférence depuis sa cellule américaine. Face à ces allégations, Bendelladj a nié toutes les accusations portées contre lui et a plaidé non coupable.
L’affaire est en cours et suscite un grand intérêt en France. Les implications de cette affaire pourraient être considérables, non seulement pour Bendelladj lui-même, mais aussi pour la sécurité informatique à l’échelle internationale. Comment un hacker incarcéré pourrait-il mener des attaques cybernétiques d’une telle ampleur?
La réponse à cette question soulève des préoccupations cruciales pour le domaine de la sécurité informatique, suggérant que même l’incarcération n’est pas un moyen sûr d’arrêter les cybercriminels les plus déterminés. L’affaire Bendelladj révèle le défi omniprésent auquel fait face la justice moderne face à la criminalité cybernétique.
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