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Comme la Russie, les USA et la Chine pourraient être confrontés à ce problème en cas de guerre

La guerre en Ukraine menée par le président russe Vladimir Poutine a entraîné une importante consommation de micropuces, utilisées dans plusieurs domaines, mais surtout dans celui de l’armement. Depuis le lancement de ce qu’elle avait qualifié d’ « opération militaire spéciale », la Russie a fait l’objet de plusieurs sanctions infligées par les pays occidentaux, qui réduisent la possibilité d’approvisionnement en micropuces de Moscou. Face aux stocks de missiles russes épuisés, et la paralysie de l’industrie de l’armement dans le pays, le kremlin a décidé de se tourner vers des armes vétustes.

Taïwan, producteur de près de 90% des semi-conducteurs

Plusieurs médias indiquent que les forces russes récupèrent également du matériel non militaire, ayant des micropuces qui pourraient servir pour plusieurs armes, dont les missiles. Cependant, la situation pourrait être la même en cas de guerre entre la Chine et la Russie. Cela, notamment à cause des désaccords qu’ils ont sur le dossier de Taïwan, producteur de près de 90% des semi-conducteurs les plus avancés. Par ailleurs, l’île a la plus grande fonderie de semi-conducteurs, TSMC. Une guerre entre les Etats-Unis et la Chine, pourrait mettre fin aux exportations de semi-conducteurs et ainsi affecterait non seulement leurs industries mais aussi de nombreuses autres dans le monde.

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Dans une interview accordée au média The Verge, le professeur à l’Université Tufts, Chris Miller, a abondé dans ce sens en déclarant : « En termes de guerre ou de blocus entre la Chine et Taïwan, l’impact non seulement sur le secteur technologique mais sur l’ensemble de la fabrication serait proche de la catastrophe ». Pour rappel, la Chine est contre toute indépendance de Taïwan, qu’elle considère comme faisant partie de son territoire. Au cours du mois d’avril dernier, le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, avait réaffirmé la position de la Chine sur Taïwan en déclarant que son pays ne ferait « aucune concession » sur la question de l’île. 

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