Christophe Prudhomme, conseiller régional Île-de-France apparenté LFI et délégué national CGT Santé, a récemment déclenché un scandale en prononçant une phrase controversée lors d’une manifestation contre la réforme des retraites. Devant le siège de Renaissance, il a déclaré : «Louis XVI, on l’a décapité, Macron, on peut recommencer !». Cette déclaration a immédiatement suscité des réactions d’indignation de la part de la classe politique française. Devant la polémique, l’élu a clarifié ses propos et expliqué le fond de sa pensée.
Le député écologiste, Julien Bayou, a été l’un des premiers à réagir en exprimant son choc face à de tels propos. Il a affirmé sur BFMTV que ce n’était pas le rôle d’un élu et que ce n’était pas le slogan qu’il aurait choisi. Présidente du Conseil régional d’Île-de-France, Valérie Pécresse, a également réagi en condamnant fermement les propos de l’élu apparenté LFI Christophe Prudhomme, qualifiant son appel à la violence et à la haine contre le Président de la République « d’intolérable » et « déshonorant ».
Le député Renaissance, Louis Margueritte, a également exprimé sa consternation face à ces propos et a déploré des « dérives antirépublicaines ». Il a estimé que de tels comportements ne pouvaient pas rester sans conséquences. Face à la polémique suscitée par ses propos, Christophe Prudhomme a tenté de se défendre en affirmant qu’il s’agissait d’une « catharsis ». Il a ajouté qu’il préférait que la colère s’exprime verbalement, mais que cela ne reflétait pas sa nature profonde. Il a également précisé qu’il souhaitait « décapiter la fonction » plutôt que l’homme.
Élu président de la République en 2017, Emmanuel Macron a connu un mandat marqué par des réformes économiques et sociales importantes. Il a notamment lancé une réforme du droit du travail, une réforme fiscale et une réforme des retraites, qui ont suscité de vives contestations et des grèves dans tout le pays. Le mouvement des Gilets Jaunes, qui a éclaté en novembre 2018, a également représenté un défi majeur pour son gouvernement.
Laisser un commentaire