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Irak: le Nigeria fustige l’exploitation sexuelle de ses ressortissantes

De nombreux jeunes d’Afrique subsaharienne sont prêts à prendre tous les risques pour se rendre dans des pays européens, asiatiques ou du Moyen-Orient à la recherche d’un mieux être. Face au manque de perspectives dans leur pays respectif, ces jeunes n’hésitent pas à défier la mort. Le Nigeria enregistre un très grand nombre de ses ressortissants dans des pays du Moyen-Orient et notamment en Irak. La plupart d’entre eux sont de jeunes filles qui travaillent comme domestiques. Leurs conditions de travail sont inhumaines et elles ne possèdent aucun moyen pour alerter les autorités compétentes.

Dans un communiqué publié ce jeudi 04 mai, L’Agence nationale pour l’interdiction de la traite des personnes (NAPTIP) au Nigeria a fustigé la situation critique des jeunes femmes nigérianes travaillant comme employées de maison en Irak. Selon la directrice générale du NAPTIP, madame Fatima Waziri-Azi, ces jeunes femmes sont prisonnières d’un cercle vicieux qui débute avec les fausses promesses de recruteurs véreux sans foi ni loi qui promettent monts et merveilles à leur victime. Dès que ces dernières mordent à l’hameçon, elles basculent dans un véritable cauchemar. Arrivées en Irak elles subissent toute sorte d’exploitation et subissent le harcèlement sexuel de leurs employeurs.

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D’après Fatima Waziri-Azi, elles sont nombreuses ces jeunes femmes nigérianes qui appellent à l’aide pour rentrer au pays. « En raison des activités proactives et des efforts de collaboration de la NAPTIP et de ses partenaires pour sensibiliser aux problèmes de la traite des êtres humains dans certains des pays de destination connus, les trafiquants ont maintenant porté leur attention sur l’Irak. Nous sommes inondés de demandes de sauvetage et de rapatriement de femmes victimes de la traite vers l’Irak, en particulier vers les villes de Bagdad et de Bassorah, où elles sont réparties dans divers foyers par leurs agents de recrutement pour y mener une dure vie de servitude domestique » a notifié la directrice générale de la NAPTIP.

Les jeunes filles nigérianes qui travaillent comme domestiques en Irak subissent l’enfer sur terre et selon Fatima Waziri-Azi il faut mettre en place un ensemble de mécanismes pour leur venir en aide. Elle recommande que diverses structures nigérianes harmonisent leurs efforts pour localiser et rapatrier ces jeunes compatriotes.

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