La situation relative à la présence de forces de l’ordre autour de la maison de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko continue de susciter des réactions au sein de l’opinion publique. En effet, dans un contexte où, des voix s’élèvent pour déplorer cette situation, le ministre sénégalais de l’Intérieur est monté au créneau pour apporter des clarifications sur le sujet. Pour Antoine Diome, il ne s’agit pas en réalité d’un « blocus ». La mesure aurait simplement été prise pour « préserver la sécurité nationale ».
« C’est une question d’ordre public et de sécurité nationale. On reviendra avec des détails pour expliquer plus. Il ne s’agit pas de bloquer la maison de qui que ce soit, mais juste de rétablir et maintenir l’ordre public », a fait savoir l’autorité ministérielle. Mais d’un autre côté, l’homme politique sénégalais continue de faire remarquer qu’il fait l’objet d’une « séquestration ». Il déplore notamment l’absence d’un fondement juridique pour soutenir cette mesure prise par le gouvernement de son pays.
« Au nom de quoi, dans un pays qui se dit démocratique, on peut séquestrer un citoyen qui n’a de tort que d’être un opposant ferme et farouche au régime du président Macky Sall, sans aucun soubassement judiciaire », avait déploré le leader du Pastef ce lundi. Comme lui, le responsable de Taxawu Dakar Khalifa Ababacar Sall s’est prononcé sur la situation. « Depuis hier, le président du parti PASTEF, Ousmane SONKO, est assigné à son domicile en violation de ses droits fondamentaux. Je dénonce cette mesure illégale que rien ne justifie dans un Etat de droit », a-t-il dénoncé ce mardi.
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