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Trafic de faux médicaments au Bénin: deux conducteurs de barques motorisées arrêtés

Un véhicule de la police républicaine

Dans la nuit du vendredi 29 avril 2023, deux conducteurs de barques motorisées ont été arrêtés par la police fluviale dirigée par le commissaire Armand Azankpo. L’enquête suit son cours pour mettre à nu les autres complices.

Dans la nuit du vendredi 29 Avril 2023, deux barques motorisées de la compagnie Oluwa Tobi en provenance du Nigéria ont été arrêtées par la police fluviale pour trafic de faux médicaments. Les trafiquants avaient dû compter sur la complicité de la nuit pour commettre leur forfait mais ils n’ont malheureusement pas pris en compte l’extrême vigilance des éléments du commissaire Azankpo. Ce dernier a institué un système de fouilles systématiques des barques motorisées le jour comme la nuit. C’est ainsi que ses éléments ont arraisonné une barque motorisée venue du Nigéria cette nuit là. Lors des fouilles fort minutieuses de cette barque cette nuit, les policiers ont découvert des sacs de produits pharmaceutiques dans la barque motorisée.

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Pour tromper la vigilance de la police fluviale, les sacs de médicaments ont été insidieusement mélangés à d’autres marchandises de la barque devant être normalement dédouanées. Mais les policiers bien avisés ne se sont pas laissés distraire et sont restés fort imperméables à la corruption. Et leur persévérance a payé puisque des sacs de faux médicaments ont été trouvés. Aussitôt, les deux conducteurs de la barque ont été arrêtés et conduits à la brigade. Contacté à cet effet, le propriétaire des barques décline toute responsabilité. « Je ne suis pas trafiquant de médicaments, je suis promoteur et je ne suis pas mes barques jusqu’au Nigéria pour savoir les bagages qu’ils ont ramassés », a-t-il affirmé.

Ce n’est pas la première fois que les éléments de la police fluviale arrêtent des barques de la compagnie Oluwa Tobi. Deux fois par le passé, des barques appartenant à la même compagnie ont été arrêtées pour les mêmes raisons. Comme cette fois-ci, les auteurs ont été arrêtés par la police fluviale et transportés à la Brigade Economique et Financière pour leur audition. Ils ont été présentés au procureur spécial de la CRIET avec les produits pharmaceutiques et déposés en prison. Les barques du promoteur saisies. Reste à savoir quel est le degré d’implication ou non du promoteur dans la commission de ce délit? Certains observateurs s’étonnent néanmoins de voir toujours ses employés arrêtés, condamnés à des peines d’emprisonnement et ses barques saisies. Il incombe alors au Procureur spécial de la CRIET d’ordonner des investigations plus étendues pour démanteler le réseau de trafic des faux médicaments. Ainsi, le travail parfait du commissaire Azankpo sera efficace.

Et pourtant…

Ces arrestations et saisies de barques semblent donner raison à la Directrice Régionale des douanes OUEME-PLATEAU, Madame le colonel SALIKI MOUSSA Mama Rafatou qui s’est opposée à la mise en service des embarcadères hors douane construites par l’Association des  Promoteurs du Transport Fluvio-Lagunaire (APTFL). En effet, la Directrice craignait le trafic des faux médicaments, la contrebande et autres actes préjudiciables à la collecte des recettes douanières. Et voilà que sa crainte devient réalité en mois d’un mois.

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