Le président tchèque Petr Pavel a profité d’une interview qu’il a accordée au média britannique The Guardian pour se prononcer sur l’issue de la guerre actuelle en Ukraine. Pour lui, s’il est important de soutenir Kiev dans cette situation, il est aussi important de savoir qu’il n’y aura pas de gagnant dans ce conflit. « Je pense que nous devrions faire tout ce qui est à notre disposition pour encourager les Ukrainiens et les aider à réussir. Mais en interne, nous devons également être prêts pour d'autres éventualités », indique-t-il dans un premier temps.
Il a par la suite mis l’accent sur la puissance militaire russe. Pour lui, la Russie a un effectif non négligeable. « Ils ont encore suffisamment d'équipements, même s'ils sont plus anciens, probablement en moins grand nombre, mais ils ont quand même une grande quantité de canons d'artillerie , ils ont beaucoup de munitions », a-t-il insisté. Au vu de tout ceci, il indique que la meilleure option ne serait donc pas d’attaquer la Russie.
Ces déclarations qui sont intervenues lors de sa visite à Londres pour le couronnement de Charles III coïncident également avec la décision des États membres de l'UE de fournir à l'Ukraine des munitions provenant de l'extérieur de l'Union, y compris du Royaume-Uni et des États-Unis. Selon le président tchèque Petr Pavel, l’Europe n'a pas la capacité de produire les armes dont l'Ukraine a besoin, mais elle peut les acheter. Pour lui, l’Union Européenne devrait aller sur tous les marchés pour s’approvisionner en armes afin de soutenir l’Ukraine.
La contre-offensive ukrainienne, c’est une arme à un coup. Si les Ukros se loupent, ils seront morts juste pour que l’OTAN puisse garder la face.
Et c’est pas gagné ! Pas d’effet de surprise, les Russes préparent cette phase depuis 6 mois. Infériorité numérique alors qu’en phase offensive, il faut minimum 3 fois plus d’effectifs que l’adversaire. Pas de défense aérienne. Pas de pièce de rechange pour les Léopards qui doivent être révisés toutes les 30 heures d’utilisation. Et les ateliers de révision sont … en Pologne (2.000 km du front aller-retour)
Ca pue bon la gagne, c’est sûr !
A cela, il faut rajouter des armes hétéroclites, ce qui génère un casse-tête logistique monstre.
L’Hypocrisie de l’Occident est écœurante. Après avoir envoyé en Ukraine des munitions périmées, les Anglais envoient des obus à Uranium appauvri qui vont polluer les sols ukrainiens.
Merci les gars, personne ne se souvient que ces obus ont tués des milliers d’enfants irakiens.
Ou alors, l’UE peut racheter les armes déjà données à l’Ukraine puis vendues au marché noir par les oligarques ukrainiens. Il suffirait alors de le leur redonner. … et la boucle est bouclée.