Biden provoque Xi Jinping, la Chine en colère

Joe Biden (Photo DOUG MILLS)

Lors d’une réception en Californie, en présence de journalistes, le président américain Joe Biden a suscité la colère de la Chine en qualifiant son homologue chinois Xi Jinping de dictateur. Cette déclaration fait suite à un incident récent où les États-Unis ont abattu un ballon chinois qu’ils considéraient comme un espionnage de leur territoire. Joe Biden a ironisé en affirmant que le président chinois « ne savait pas que cet engin se trouvait là », ajoutant que c’était « très embarrassant pour les dictateurs lorsqu’ils ne savent pas ce qui s’est passé ».

Ces commentaires ont été prononcés lors d’une collecte de fonds organisée en Californie, lendemain de la visite du secrétaire d’État américain Antony Blinken en Chine. Cette visite avait pour objectif d’apaiser les tensions entre Washington et Pékin, mais les propos de Joe Biden risquent d’aggraver encore davantage les relations déjà tendues entre les deux puissances mondiales. Au cours de son intervention, le numéro un américain a profité de l’occasion pour féliciter son chef de la diplomatie pour le « bon boulot » accompli et a avoué que la Chine semble être disposé à normaliser les relations avec son pays. « Nous sommes dans une situation où il veut à nouveau établir une relation », a affirmé le locataire du Bureau Ovale.

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En réaction aux déclarations de successeur de Donald Trump, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a vivement condamné les propos du président américain. Elle a qualifié cette remarque de « vraiment absurde, très irresponsable » et souligné qu’elle ne reflétait pas la réalité. Mao Ning a également déclaré que cette déclaration allait à l’encontre des pratiques diplomatiques et portait gravement atteinte à la dignité politique de la Chine. Elle a conclu en dénonçant ouvertement cette déclaration comme une provocation politique.

La rivalité entre les États-Unis et la Chine s’est intensifiée au cours des dernières années, alimentée par une série de différends et de contentieux. Au cœur de cette rivalité se trouve une guerre commerciale féroce pour protéger leurs intérêts économiques. La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine a commencé en 2018 lorsque l’administration Trump a imposé des droits de douane sur des milliards de dollars de produits chinois, accusant la Chine de pratiques commerciales déloyales et de vol de propriété intellectuelle.

La Chine a répliqué en imposant à son tour des droits de douane sur les produits américains. Cette escalade a provoqué une instabilité économique mondiale et a eu un impact significatif sur les industries et les marchés financiers des deux pays. Cependant, la rivalité entre les États-Unis et la Chine ne se limite pas seulement à la sphère économique. Les deux puissances cherchent également à étendre leur influence politique et géopolitique dans le monde. Les États-Unis, en tant que superpuissance établie, ont longtemps été le leader mondial, tandis que la Chine émerge comme une puissance économique et politique en pleine croissance.

Cette rivalité se manifeste également dans des domaines tels que la technologie, la sécurité nationale, les droits de l’homme et même la diplomatie. Les États-Unis ont exprimé leur préoccupation quant à la montée en puissance de la Chine et ont adopté une politique de « rééquilibrage » pour contrer cette influence croissante. Cela se traduit par des mesures telles que des restrictions sur les investissements chinois dans des secteurs sensibles, des interdictions sur les équipements technologiques chinois, et des efforts diplomatiques pour contrer la Belt and Road Initiative chinoise.

Une réponse

  1. Avatar de Sid
    Sid

    « Nous sommes dans une situation où il [Xi] veut à nouveau établir une relation », a affirmé le locataire du Bureau Ovale.
    A traduire par : « les petits chinois ont compris qui était le patron ! »

    L’inculture et la bêtise des Américains est abyssale ! De vrais bourrins juste bon à menacer et à tordre le bras des plus faibles. Le problème, c’est qu’ils ne sont plus les plus forts et ce vieux débile sénile se croit encore au Vietnam. Guerre qu’ils ont perdue, soit dit en passant

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