La Corée du Nord, l’un des pays les plus fermés et les plus secrets du monde, continue d’imposer des restrictions strictes sur les comportements de ses citoyens. C’est en tout cas ce que rapporte la presse. Récemment, des informations provenant de résidents nord-coréens ont révélé que le gouvernement punit sévèrement les personnes impliquées dans des « comportements antisocialistes » mineurs. Selon des témoignages recueillis par Radio Free Asia, les activités considérées comme des « comportements antisocialistes » mineurs incluent la teinture des cheveux, le port de styles vestimentaires non approuvés et même le brassage de l’alcool de manière clandestine.
Le gouvernement nord-coréen utilise le terme vague de « comportement antisocialiste » pour décrire ces activités, les assimilant à des pratiques culturelles sud-coréennes, étrangères ou capitalistes. En 2020, la Corée du Nord a adopté une loi intitulée « Loi sur le rejet de la pensée et de la culture réactionnaires ». Cette loi prévoit des sanctions pour des actes spécifiques considérés comme antisocialistes, allant jusqu’à plusieurs années de prison pour avoir regardé des médias sud-coréens. Cependant, toutes les infractions ne sont pas jugées aussi graves les unes que les autres.
Travail dans des fermes
Récemment, dans la ville de Chongjin, située dans le nord-est du pays, des répressions ont eu lieu et les contrevenants ont été condamnés à travailler dans des fermes rurales pendant cinq jours. Bien que cela puisse sembler une peine relativement légère, il est important de noter que les conditions de travail dans ces fermes sont souvent difficiles et épuisantes. Un résident, qui a préféré rester anonyme pour des raisons de sécurité, a déclaré que le gouvernement nord-coréen réprime même la fabrication ou la vente de vêtements qui ne correspondent pas au « style nord-coréen ».
Le terme utilisé par le résident est « uri », qui signifie littéralement « notre » en coréen, mais fait référence à des concepts enracinés dans la culture coréenne. La Corée du Nord est régulièrement accusée de mener une politique répressive contre ses citoyens. Les rapports et témoignages font état de violations des droits de l’homme, de la suppression des libertés fondamentales et de la censure de l’information. Selon ces versions, les citoyens sont soumis à une surveillance constante, toute dissidence ou expression d’opinion contraire au régime serait réprimée. Les sanctions peuvent aller de l’emprisonnement à la torture, voire à l’exécution.
Laisser un commentaire