Le Kremlin a annoncé lundi qu’il avait rejeté l’offre d’aide des Nations unies pour les zones inondées par la rupture du barrage de Kakhovka en Ukraine. Cette décision a été motivée par des préoccupations liées à la sécurité, selon l’agence de presse Reuters. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a déclaré lors d’une conférence de presse que de nombreux problèmes se posaient dans les régions touchées, ce qui rendait difficile la garantie de la sécurité nécessaire pour recevoir l’aide internationale.
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi Moscou avait refusé l’aide de l’ONU, Peskov a souligné les difficultés rencontrées pour franchir la ligne de contact entre les forces russes et ukrainiennes. Il a mis en avant les bombardements constants, les provocations récurrentes et des attaques contre des cibles civiles et des civils. Ces conditions de conflit constant rendent extrêmement compliquée la tâche d’assurer la sécurité des équipes de secours et de l’aide humanitaire dans la région. Peskov a souligné qu’il y avait de nombreuses autres nuances complexes qui rendaient difficile l’acheminement de l’aide internationale dans les zones touchées.
« Comment franchir la ligne de contact (entre les forces russes et ukrainiennes) et assurer la sécurité – vous savez qu’il y a des bombardements constants, des provocations constantes, des objets civils et des personnes sont bombardés, des gens meurent. C’est pourquoi il est très difficile ici d’assurer leur sécurité. Et il y a beaucoup d’autres nuances« , a martelé le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov. Pour rappel, depuis le mois de Février de l’année dernière, la Russie a lancé une offensive militaire en Ukraine. Les combats ont fait jusqu’à ce jour de nombreux morts dans chaque camp.
Laisser un commentaire