Dans le contexte des troubles politiques actuels au Sénégal, le gouvernement a restreint l’accès aux réseaux sociaux tels que Facebook, WhatsApp et Twitter dans le but de stopper ce qu’il qualifie de diffusion de « messages haineux et subversifs« . Face à cette limitation de l’accès à Internet, de nombreux Sénégalais (manifestants ou non) ont trouvé une solution pour contourner ces restrictions: l’utilisation de réseaux privés virtuels, ou VPN. Un VPN est un outil qui permet aux utilisateurs de naviguer sur Internet de manière anonyme et sécurisée.
En créant un tunnel crypté entre l’utilisateur et le serveur VPN, il masque l’adresse IP réelle de l’utilisateur, le rendant invisible aux yeux de l’ISP (Internet Service Provider) et du gouvernement. Cela permet aux utilisateurs de contourner les restrictions géographiques et de censures imposées par le gouvernement ou les fournisseurs d’accès à Internet. De nombreux citoyens sénégalais se sont tournés vers cette technologie pour maintenir leur accès à l’information et leur liberté d’expression en ces temps de crise politique.
Les VPN ont permis aux Sénégalais de continuer à utiliser les réseaux sociaux pour partager des informations, organiser des manifestations et communiquer avec le monde extérieur malgré les restrictions en place. Notre rédaction a pu entrer en contact avec certains Sénégalais qui utilisent les VPN pour contourner ces blocages. Ils ont exprimé la frustration et le défi que représente la censure d’Internet, mais ils ont également souligné l’importance de ces outils pour leur permettre de rester informés et en contact avec le monde extérieur.
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