Ce drone russe est le couteau suisse de Moscou, voici pourquoi !

La guerre en Ukraine est marquée par une escalade de tensions et d’hostilités entre les belligérants. Dans ce contexte tumultueux, chaque camp possède sa botte secrète, des armements qui pourraient influencer l’issue du conflit. Si les ukrainiens possèdent le lance-roquettes américain VAMPIRE qui donne des sueurs froides aux russes, Moscou n’est pas en reste. Le Lancet-3, un petit drone explosif russe, s’est imposé comme un élément clé de l’arsenal militaire de Moscou dans le contexte du conflit actuel. Contrairement aux drones iraniens Shahed, le Lancet-3 s’est distingué pour sa capacité à être utilisé près du front, causant des maux de tête considérables aux défenses adverses.

Rustique et économique, ce drone apporte à Moscou une capacité de frappe précise et difficile à contrer. Utilisé principalement pour des missions de contre-batterie, le Lancet-3 s’est avéré particulièrement efficace contre l’artillerie occidentale, comme l’ont souligné Stéphane Audrand, consultant français, et Girish Linganna, analyste indien cités par TF1. Les images diffusées par la Russie dévoilent l’ampleur de son efficacité, montrant des impacts sur 23 radars ou centres de contrôle radar, et 31 systèmes de défense antiaérienne.

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Le drone Lancet-3 révèle sa véritable force face à l’artillerie ukrainienne, notamment les canons de 155 mm fournis par les Occidentaux. Dès qu’un de ces canons entre en action, les forces russes peuvent le cibler et assigner sa destruction à un Lancet-3 à proximité. Si le canon ne change pas rapidement de position, il peut être frappé et neutralisé. Au-delà de son rôle tactique, le Lancet-3 se distingue par son coût faible et sa résilience face aux défenses. Coûtant entre 20 et 40 000 dollars, ce drone est difficile à neutraliser avec les moyens de défense actuels dont dispose l’Ukraine. Ce qui en fait une véritable épine dans le pied pour les forces adverses.

En plus de sa robustesse et de son efficacité, le Lancet-3 se distingue par son mode de production. Comme l’explique Stéphane Audrand, « ces drones sont produits en grande quantité, à l’aide de composants simples d’accès, dont l’achat à travers le monde n’est pas soumis à régulation« . Ce qui rend la production du Lancet-3 relativement résistante aux sanctions internationales.

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