Peu après la rébellion du groupe Wagner, les dirigeants russes ont visiblement lancé les premières actions de représailles contre cette société de sécurité privée. En effet, selon des informations qui ont été rapportées par les médias arabes, des hauts gradés de Wagner en Syrie ont été mis aux arrêts. « Des membres des armées syrienne et russe ont arrêté plusieurs membres de Wagner présents en Syrie », a notamment rapporté le média Sky News Arabia. Plusieurs autres médias arables se sont intéressé à cette actualité et ont indiqué que les services de renseignement russes avaient mis aux arrêts plusieurs membres du groupe.
Les arrestations auraient été prononcées dans plusieurs régions du pays, selon les précisions qui ont été apportées sur le sujet par un autre média arabe. Les arrestations auraient tout de même démarré dès les heures qui ont suivi la mutinerie, selon d’autres médias. On retient que dans le lot de ceux qui ont été mis aux arrêts par la police militaire russe et la sécurité militaire du régime à la base militaire de Hmeimim figurent un représentant de Wagner, ainsi que trois officiers – un colonel et deux lieutenants-colonels.
D’autres commandants ainsi que des recruteurs de Wagner ont été arrêtés à Damas et dans plusieurs autres localités. Ces informations interviennent peu après la rébellion de Wagner. Le président russe Vladimir Poutine avait fait trois propositions aux combattants de la société dirigée par Evgueni Prigojine après la mutinerie. L’homme fort de Moscou déclarait que ces derniers ont le choix entre signer un accord pour se faire allégeance au ministère de la Défense, aller en Biélorussie ou rentrer chez eux.
Il y a quelques jours, le président de la Biélorussie qui est intervenu en tant que négociateur dans la crise, avait annoncé qu’il avait donné des instructions fermes à son armée pour intervenir à Moscou. « J’ai donné tous les ordres pour que l’armée se tienne pleinement prête au combat », a-t-il notamment déclaré, selon des informations rapportées par l’agence de presse étatique Belta. Ce fut également le moment pour le dirigeant biélorusse de faire remarquer que la crise a été mal gérée.
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