Calvitie : La solution trouvée par des chercheurs pour produire de nouveaux cheveux

Des chercheurs de l’Université Northwestern aux États-Unis ont découvert une manière de faire pousser les cheveux pour les personnes touchées par la calvitie. Selon les résultats de l’étude publiée le 22 mai 2023 dans le journal scientifique de l’Académie américaine des sciences PNAS, ce mal trouve sa cause profonde dans la rigidité des cellules qui produisent les cheveux. Ce caractère intervient avec l’âge. Ainsi, pour empêcher la calvitie, ces scientifiques freinent la production des protéines qui causent cette rigidité cellulaire.

Des expériences ont été menées sur des souris âgées et démontrent en effet comment les cellules deviennent rigides. La rigidité des cellules est donc causée par un renforcement du cytosquelette. Au cours des recherches, les chercheurs ont fait recours au microARN miR-205. Ceci a permis d’observer que l’expression naturelle de miR-205 augmente d’environ 50 % lorsque les cellules passent de la phase télogène à la phase anagène, ce qui suggère que cet ARN serait impliqué dans ce passage vers un nouveau cycle.

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Ils ont ainsi confirmé l’hypothèse qui indique que, les cheveux peuvent se perdre avec l’âge. « Elles commençaient à produire de nouveaux cheveux après 10 jours de traitement. Nous ne créons pas de nouvelles cellules souches. Nous stimulons celles qui sont déjà là pour qu’elles commencent à produire du cheveu », a fait savoir un communiqué de Rui Yi, professeur de dermatologie à l’Université Northwestern et auteur de l’étude.

« Souvent, nous avons encore de ces cellules souches, mais elles n’arrivent plus à faire des cheveux », a poursuivi le scientifique. Le recours au microARN s’est révélé assez efficace selon lui dans le cas des personnes dont l’âge est avancé. « Puisqu’il existe la possibilité d’injecter ces microARN directement dans la peau, la prochaine étape sera de tester si un traitement localisé peut stimuler la production de cheveux », a indiqué Rui Yi, professeur de dermatologie à l’Université Northwestern et auteur de l’étude.

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