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GDIZ au Bénin : 32 tonnes de noix de cajou  »Made in Bénin » exportées vers Dubaï

La révolution industrielle est en marche au Bénin. Il y a quelques jours 70.000 pièces de polos et collons ont été livrées à la marque The Children Place (TCP) basée aux Etats-Unis d’Amérique. Ce mercredi 19 juillet 2023, 32 tonnes de noix de cajou ‘’Made in Bénin’’ sont exportées vers Dubaï.  Dans une déclaration qu’ il a faite , le Directeur général de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie ( SIPI-Bénin) , Létondji BEHETON a remercié  tous ceux qui ont contribué à ce que nous ayons aujourd’hui des unités de transformation de noix de cajou qui sont opérationnelles dans la zone économique spéciale de de Glo-Djigbé  notamment le Président Patrice Talon qui en 2016« a eu la bonne idée de transformer notre économie en faisant passer notre économie d’une économie basée sur la vente des matières premières agricoles à une économie qui est basée sur la transformation de nos produits agricoles ».

 « Aujourd’hui dans cette zone nous transformons les fibres de coton, les noix de cajou, de soja, de karité et beaucoup d’autres matières premières » a-t-il indiqué.  Pour le Directeur général de la SIPI-Bénin, le Bénin est désormais un pays qui transforme ses matières premières et est en train de devenir progressivement un pays où nous avons des industries qui sont des industries de qualité.  En ce qui concerne la cérémonie de l’exportation de 32 tonnes de noix de cajou ‘’Made in Bénin’’ exportées vers Dubaï, il a précisé « que d’ici quelques mois notamment le 1er avril 2024, il y aura l’interdiction d’exportation des noix de cajou brutes et de soja brut en République du Bénin ».  Dans cette zone économique spéciale de Glo-Djiigbé ,  il y a à peu près 5 unités de transformation de noix de cajou qui sont installées. Ces 5 unités dit-il « vont transformer à peu près 100 mille tonnes de noix de cajou » et qu’« avant 2016 tout ce qu’on produisait comme noix de cajou était exporté de façon brute vers le Viêt-Nam, l’inde »  et  qu’ « ensuite ces noix de cajou brutes sont transformées puis revendues en Europe et aux Etats-Unis » .

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Le Directeur général de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie a fait savoir qu’« aujourd’hui, nous sommes en train d’assister à l’expédition de la première cargaison de noix de cajou transformée de la zone industrielle de Glo-Djigbé ». Certes, selon lui, il y a des usines de transformation des noix de cajou qui existaient déjà au Bénin et exportaient déjà les noix de cajou transformées. Mais il a souligné que « c’est la première fois que nous allons pouvoir exporter les noix de cajou transformées dans la zone industrielle de Glo-Djigbé » et que deux conteneurs contenant tous deux 32 tonnes de noix de cajou sont aujourd’hui exportés en direction d’un de leurs clients qui est basé à Dubaï.   

Le double avantage de la transformation

« Aujourd’hui nous avons changé cette dynamique, nous avons changé cette donne. Nous transformons désormais les noix de cajou brutes ici en République du Bénin notamment dans la Zone industrielle de Glo-Djigbé » a lâché Létondji BEHETON. Il a déclaré que cette transformation a un double avantage en termes d’impact environnemental.  Il y a la réduction de l’empreinte carbone notamment il n’aura plus le trajet que suivent les matières premières brutes c’est-à- dire les noix de cajou du Bénin vers l’Asie et ensuite de l’Asie vers l’Europe et les Etats-Unis.  Donc nous aurons selon le directeur général de la Sipi-Bénin « un seul trajet notamment le trajet Bénin en direction des marchés européens, américains et asiatiques ».  Pour lui, cela participe à la réduction de l’empreinte carbone et que « c’est ce que recherche aujourd’hui les consommateurs européens, américains et tous les autres consommateurs du monde ».

  Pour ce dernier, en plus de tout ça, ils vont «créer de la valeur ». Il a révélé que « l’Afrique est responsable de 67% de la production de noix de cajou brutes annuellement » et que « seulement 6% de cette production est transformée ».  Il a affirmé qu’« au Bénin, nous produisons à peu près 200.000 tonnes de noix de cajou ». « Nous avons une capacité de transformation installée d’à peu près 40.000 tonnes. Sur ces 40.000 tonnes, seulement 20.000 tonnes sont effectivement transformées » a-t-il signifié.  Mais il a laissé entendre que désormais ils vont inverser cette tendance et que dans cette zone, ils vont pouvoir « transformer à minima 100.000 tonnes de noix de cajou et progressivement augmenter la capacité de transformation de cette zone à 200.000 tonnes par an ».  Cela veut dire selon le Directeur général de la Sipi-Bénin qu’ils vont pouvoir augmenter la valeur que génèrent ces noix de cajou.

 Le Directeur général de la Sipi-Bénin n’a pas manqué de préciser qu’« aujourd’hui nous sommes à peu près 468 millions de dollars US pour nos noix de cajou brutes » et que quand ils vont passer à la transformation, ils vont « pouvoir générer à peu près 1 milliard de dollars US ».  Il a notifié qu’« aujourd’hui les noix de cajou brutes se négocient à peu près entre 1 et 1,5 dollars quand ce n’est pas transformé et quand c’est transformer c’est à peu près à 8,5 à 13,5 dollars » et qu’ « ensuite quand vous vendez ça dans les grandes surfaces, vous pouvez générer une valeur marchande d’à peu près 20 dollars le kilogramme ».  Il a tiré donc la conclusion que «la meilleure démarche c’est de transformer les noix de cajou ». 

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8 réponses

  1. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    C’est cette autosatisfaction qui m’horripile 👹👹 surtout comparer à ce qu’on se fait en côte d’ivoire.
    Aussi allez voir ce que gagne les ouvriers , les producteurs etc

  2. Avatar de Joeleplombier
    Joeleplombier

    Ce qui se fait là-bas relève d’un défi majeur pour une approche nouvelle d’industrialisation de notre pays par la transformation de nos ressources agricoles.
    Une révolution en marche.
    Je salue au passage la détermination du DG qui applique à la lettre la feuille de route du gouvernement.
    Je passais
    Le Plombier universitaire

  3. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    Minables , vantards qu’ils sont , ces ruptucons ; que de bruit pour 2 petits conteneurs 😎😎😎

    1. Avatar de (@_@)
      (@_@)

      « transformer…100 mille tonnes…avant…était exporté….ensuite…transformées puis revendues »

      Ce n’est que le point de départ de ce qui est une vraie rupture pour moi, dans la vision du développement du Bénin.
      Malheureusement, on peut regretter 5 ans, le 1er mandat de perdus

      Pour le reste,
      Autosatisfaction à pas cher et critique de résultats prise comme attaque personnelle, c’est bien dans la mentalité

      \\\\ ///
      (@_@)

    2. Avatar de Joeleplombier
      Joeleplombier

      Tiens Oumarou. Ça ne se décrète pas être un industriel. C’est de ça il s’agit.
      Ce n’est ni dans ta culture ni dans tes expériences professionnelles.
      Ce domaine est réservé aux créateurs de richesses.
      Je passais
      Le Plombier universitaire

      1. Avatar de OLLA OUMAR
        OLLA OUMAR

        Ah jojo si tu savais ? Industrie ! je connais ; plomberie tu connais 😄😄

  4. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    C est une bonne idée de transformer nos matières premières sur place.
    Répertoire des plus values.. parlons-en
    1.impots divers
    2 main d’oeuvre locale
    3 transfert de technologie et de savoir faire
    J en passes
    La suite

    1. Avatar de Aziz le sultan
      Aziz le sultan

      Cette politique économique ambitieuse..créé de facto.deux catégorie de béninois
      Il y a ceux qui produisent…le centre et le nord
      Il y a ceux qui transforment..au sud
      C est une nouvelle équation socio politique.a résoudre

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