La Chine n’est pas allée par quatre chemins pour réagir à un communiqué des membres de l’Otan produit au cours de leur sommet de deux jours dans la capitale lituanienne de Vilnius. En effet, les membres de l’Alliance militaire ont ouvertement accusé la puissance asiatique de défier les intérêts, la sécurité et les valeurs de leurs membres. Pékin n’aura tout de même pas attendu longtemps pour régler ses comptes avec les responsables de l’Otan. La réponse est venue de la mission chinoise auprès de l’Union européenne. Elle a ouvertement condamné ces commentaires, accusant l’OTAN de déformer la position de la Chine et d’essayer délibérément de discréditer le pays.
« Nous nous y opposons fermement et le rejetons », indique la mission chinoise dans un communiqué. Ce fut également le moyen pour elle de manifester son opposition à un « mouvement vers l’est de l’OTAN dans la région Asie-Pacifique ». « Tout acte mettant en péril les droits et intérêts légitimes de la Chine recevra une réponse résolue », a formellement martelé le communiqué de la représentation chinoise.
Le point relatif à l’expansion est en effet lié à la présence au sommet du Premier ministre australien Anthony Albanese, le Premier ministre japonais Fumio Kishida, le Premier ministre néo-zélandais Chris Hipkins et le président sud-coréen Yoon Suk-yeol. Le communiqué de l’Otan pointe en effet du doigt les « ambitions déclarées et les politiques coercitives » de la Chine.
« La RPC utilise un large éventail d’outils politiques, économiques et militaires pour accroître son empreinte mondiale et sa puissance de projet, tout en restant opaque sur sa stratégie, ses intentions et son renforcement militaire », indique le communiqué de l’Otan. « Les opérations malveillantes, hybrides et cybernétiques de la RPC, ainsi que sa rhétorique conflictuelle et sa désinformation, ciblent les Alliés et nuisent à la sécurité de l’Alliance », ont poursuivi les dirigeants de l’Alliance militaire dans le document.
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