Le Niger, pays d’Afrique de l’Ouest, fait face à une situation politique tendue alors que des militaires des Forces de défense de sécurité (FDS) ont annoncé leur intention de mettre « fin au régime » du président Mohamed Bazoum. Ce dernier est actuellement séquestré par des membres de la garde présidentielle depuis plus de 24 heures. Le coup de théâtre a pris une tournure inattendue lorsque le chef d’état-major des armées du Niger a déclaré, via son compte Twitter, « souscrire à la déclaration » des putschistes, qui avait été lue la veille à la télévision nationale.
Cette prise de position de haut rang au sein de l’armée soulève de nombreuses questions quant aux raisons qui ont conduit à un tel soutien à l’égard des putschistes. Le communiqué, signé par le général Abdou Sidikou Issa, avance comme justification à cette décision la volonté d’ »éviter une confrontation meurtrière« . Cependant, la présidence du Niger n’a pas encore réagi à ce soutien surprenant, laissant planer le doute quant à l’attitude qu’elle adoptera face à cette crise politique en cours.
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