Une triste nouvelle a secoué la Russie samedi dernier, lorsque le corps d‘Anton Cherepennikov, un puissant oligarque russe de 40 ans, a été découvert dans son bureau à Moscou. L’homme d’affaires aurait succombé à une crise cardiaque, selon les premiers rapports. Cependant, les circonstances entourant sa mort semblent devenir de plus en plus mystérieuses au fur et à mesure que de nouvelles informations émergent. Anton Cherepennikov était connu pour ses liens étroits avec Vladimir Poutine et était considéré comme l’un des proches du président russe.
Sa société, ICS Holding, créée en 2018, était au centre d’accusations troublantes. Le Trésor américain l’avait sanctionnée pour être le « bénéficiaire ultime et chef de Citadel« , un logiciel espion malveillant qui a infecté plus de 11 millions d’ordinateurs à travers le monde, causant ainsi des pertes estimées à plus de 387 millions de livres sterling. La nature exacte des activités de Cherepennikov et de son entreprise suscitait déjà des inquiétudes, mais les récentes révélations font monter la tension.
Selon une source proche des forces de l’ordre de Moscou, l’homme d’affaires aurait succombé à une overdose de « gaz médical ». Il aurait utilisé cette substance à des fins médicales, mais aurait dépassé la dose autorisée, entraînant sa mort tragique. Ce n’est pas tout. Trois invités auraient rendu visite à Cherepennikov dans son bureau la nuit précédant sa disparition. Les détails concernant leur identité et leurs liens avec l’oligarque restent flous, mais cela soulève des questions supplémentaires sur les événements qui ont précédé son décès.
Pourtant, la mort d’Anton Cherepennikov est encore loin d’être élucidée. Une enquête est en cours pour déterminer la véritable cause de son décès, et les autorités doivent démêler les fils complexes de cette affaire intrigante. Ce qui est certain, c’est que la société ICS Holding, dirigée par Cherepennikov, était en cheville avec le Bureau fédéral de la sécurité (FSB) de Russie, selon les allégations. Elle aurait été utilisée pour mener une surveillance de masse des citoyens russes suite à la mise en œuvre d’une loi controversée en 2018. Cette loi obligeait les entreprises Internet et téléphoniques à divulguer les communications privées et les données de leurs utilisateurs.
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