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Un pays arabe investit massivement dans des drones militaires turcs

L’essor fulgurant des drones militaires turcs dans le paysage de la défense est indéniable, avec Baykar, le constructeur de ces engins, qui marque l’histoire en signant un contrat d’exportation majeur avec l’Arabie Saoudite. Leur drone Akinci, un redoutable appareil, a conquis de nombreux pays à travers le monde, mais sa popularité reste en devenir. Baykar a réussi à établir sa présence dans plus de 30 pays en exportant avec succès son drone d’attaque Bayraktar TB2. Cependant, c’est l’accord conclu avec l’Arabie Saoudite qui est devenu le plus important de toute l’industrie de défense turque.

Le montant exorbitant du contrat a fait l’objet de spéculations avant d’être enfin dévoilé au public. Le Bayraktar Akinci est une véritable prouesse technologique, capable d’effectuer des missions variées allant de la reconnaissance à la surveillance en passant par les frappes sur les positions ennemies. Sa capacité de charge de 1.500 kg et son poids maximal au décollage de 5 500 kg lui confèrent une puissance redoutable sur le terrain. De plus, avec une autonomie de vol de 24 heures, il offre une endurance impressionnante, lui permettant de mener des opérations prolongées avec une grande efficacité.

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Les performances du drone sont impressionnantes, propulsées par deux turbopropulseurs AI-450T ou deux moteurs à piston PD-222, lui permettant d’atteindre des vitesses supérieures à 300 km/h. Cette agilité et cette vitesse ajoutent une dimension supplémentaire à son utilité sur le champ de bataille, le rendant apte à répondre rapidement aux besoins opérationnels. Bien que le Bayraktar Akinci soit déjà en service dans certains pays, il n’a pas encore atteint le même niveau de popularité que son prédécesseur, le Bayraktar TB2.

Cependant, l’Arabie Saoudite devient le troisième opérateur de drones dans la région après le Koweït et le Qatar, marquant ainsi un tournant dans son arsenal militaire. L’accord entre Baykar et l’Arabie Saoudite représente une victoire significative pour l’industrie turque de la défense, mais il soulève également des questions sur l’utilisation future de ces drones et leurs implications géopolitiques. Le pays du Moyen-Orient investit plus de 3 milliards de dollars dans l’acquisition des Akinci, mais le nombre exact de drones n’a pas été divulgué.

Pour rappel, le drone Bayraktar TB2, une création turque, a joué un rôle crucial lors du conflit en Ukraine, offrant à Kiev une arme aérienne contre la puissance de feu russe. Au fil du temps, il a cédé la place pour s’établir avec succès sur le marché africain. Avec ses 12 mètres d’envergure et 650 kilos, le TB2 est deux fois plus petit qu’un drone Male Reaper américain de Général Atomics, mais sa robustesse est indéniable.

Équipé de quatre missiles à guidage laser et simple d’utilisation, il présente un atout inestimable à un coût considérablement réduit, représentant seulement 10% du prix d’un Reaper. Surnommé la « Kalachnikov » du XXIe siècle dans le monde aéronautique, le TB2 continue de conquérir de nouveaux horizons.

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