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BRICS: Voici les deux pays qui résistent à l’entrée d’autres membres

Par Francis Noudé
03-08-2023
(Tout le monde en parle)
3
C'est la Chine qui a initié le mouvement d'ouverture, espérant ainsi augmenter le poids du groupe au sein des structures de gouvernance mondiale. Une proposition qui a trouvé un écho chez plusieurs pays comme l'Argentine, l'Iran, l'Arabie saoudite, qui ont déjà déposé une demande d'adhésion.
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L'alliance économique des BRICS, qui regroupe le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, a gagné en stature depuis sa création en 2006. Ces cinq puissances émergentes représentent près de 42% de la population mondiale et environ 25% du PIB global. Pourtant, malgré leur influence croissante, ces nations ne disposent que de 15% des droits de vote à la Banque Mondiale et au FMI. Aujourd'hui, une question délicate divise le groupe: celle de l'élargissement à d'autres pays en développement.

C'est la Chine qui a initié le mouvement d'ouverture, espérant ainsi augmenter le poids du groupe au sein des structures de gouvernance mondiale. Une proposition qui a trouvé un écho chez plusieurs pays comme l'Argentine, l'Iran, l'Arabie saoudite, qui ont déjà déposé une demande d'adhésion. Cela a culminé lors d'une conférence virtuelle en mai 2022, dénommée "BRICS Plus", qui a marqué le début d'un processus d'élargissement, selon le ministère chinois des Affaires étrangères.

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Cependant, tous les membres des BRICS ne sont pas sur la même longueur d'onde. L'Inde et le Brésil, en particulier, ont exprimé des réserves. Ces deux nations craignent que l'arrivée de nouveaux membres ne dilue leur influence au sein du bloc. Ils prônent une approche plus graduelle, proposant que les nouveaux venus soient d'abord intégrés en tant qu'"observateurs" ou "partenaires". De plus, l'Inde suggère de privilégier les démocraties, comme l'Argentine et le Nigeria.

(Mikhail Svetlov / Getty Images)
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Les tensions autour de l'élargissement ont été particulièrement palpables lors des réunions préparatoires du prochain sommet des BRICS, prévu à Johannesburg. Le fait que le groupe n'ait accueilli qu'un nouveau membre, l'Afrique du Sud, depuis sa création souligne le défi de l'intégration de nouveaux membres. La décision finale concernant l'élargissement pourrait bien être l'un des points chauds de ce sommet et pourrait définir l'avenir du groupe BRICS.

Des projets à gogo !

Les BRICS, jouissant d'une croissance économique fulgurante, cherchent à élargir leur influence mondiale. La Chine, en particulier, est déterminée à renforcer les liens avec les pays en développement et envisage d'étendre le bloc BRICS. En outre, des initiatives ambitieuses, telles que la collaboration sur le programme spatial "Voie lactée" et le débat sur la création d'une nouvelle monnaie adossée à l'or, témoignent de l'ambition des BRICS de jouer un rôle plus important sur la scène internationale.

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Par ailleurs, un mouvement économique mondial de dédollarisation est en cours, visant à réduire la dépendance au dollar américain. Les BRICS envisagent d'octroyer une partie de leurs prêts dans les monnaies locales, en particulier la Chine qui a commencé à régler ses échanges commerciaux avec le Brésil en utilisant leurs monnaies nationales. Toutefois, malgré ces efforts, le dollar reste une monnaie de référence dominante, laissant envisager l'émergence future d'un système monétaire plus diversifié et multipolaire.

Denis Sassou Nguesso (Photo de Yasuyoshi Chiba - AFP)
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Commentaires 3

  1. Sid says:
    il y a 2 mois

    LA peur des USA est de perdre son hégémonie, or l’UE était, à la fin du siècle dernier, potentiellement plus puissante !
    Afin de « régler le problème », les USA ont demandé à la Grande-Bretagne de pousser à l’intégration brutale des pays d’Europe de l’Est afin de diluer le pouvoir de la France et de l’Allemagne. Ce qui fut fait, les structures de l’UE n’ayant pas été modifiées, l’UE est aujourd’hui paralysée sur les sujets cruciaux (fiscalité, etc). Il est en effet impossible que 27 pays se mettent d’accord à l’unanimité, le droit de veto existant toujours … y compris pour les petits nouveaux. Et ils ne s’en privent pas !

    La destruction des gazoducs Nord Stream et l’arrêt des centrales nucléaires ont fait le reste. Aujourd’hui, l’UE n’a plus d’énergie bon marché et n’est plus un danger pour les USA … pour plusieurs décennies.

    Mission accomplie ! Well done, guys !

    Répondre
  2. Mike says:
    il y a 2 mois

    Attendons de voir ce qui se passera

    Répondre
  3. Hadid. Benomar says:
    il y a 2 mois

    Viv

    Répondre

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