Chine: cette découverte pourrait changer l’histoire de l’évolution humaine

La Chine, déjà un trésor de découvertes paléontologiques, est devenue le point focal d’une révélation qui pourrait révolutionner notre compréhension de l’évolution humaine. Une équipe internationale de chercheurs a mis au jour un ancien crâne dans la région de Hualongdong, dont les caractéristiques suggèrent une possible nouvelle branche dans l’arbre généalogique humain. Découvert il y a quelques années selon des sources chinoises, ce fragment de mandibule, désigné sous le nom de HLD 6, a été analysé et comparé à d’autres fossiles de la période du Pléistocène moyen tardif.

Les résultats ont surpris les scientifiques selon CNN qui rapporte cette affaire. La mandibule présente une combinaison unique de traits, à la fois ressemblants à Homo sapiens, notre espèce actuelle, et à une autre lignée qui a évolué à partir d’Homo erectus, l’Homme de Denisova. En particulier, tout comme ces derniers, le HLD 6 ne semble pas avoir de menton véritable, tout en montrant certaines caractéristiques faiblement exprimées anticipant ce trait typique de H. sapiens.

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Ce mélange de traits suggère que les caractéristiques modernes de l’homme auraient pu exister en Asie aussi tôt qu’il y a 300 000 ans, bien avant l’apparition des Homo sapiens modernes dans cette région. María Martinón-Torres, directrice du Centre National de Recherche sur l’Evolution Humaine en Espagne et co-auteure de l’étude, souligne l’importance de cette découverte en déclarant que « Hualongdong représente la plus ancienne population fossile connue en Asie à présenter ce mélange de traits primitifs et de traits semblables à H. sapiens« .

Ces révélations ne sont cependant que le début d’une quête plus vaste pour comprendre le positionnement exact de HLD 6 dans notre histoire évolutive. La diversité croissante des fossiles découverts en Chine a souvent posé des défis pour les classer, mais cette découverte, combinée à d’autres recherches récentes, remet en question notre compréhension traditionnelle des schémas évolutifs du Pléistocène moyen tardif. Ainsi, comme le suggère Martinón-Torres, davantage de fossiles et d’études seront nécessaires pour déterminer avec précision leur position exacte dans l’arbre généalogique humain.

Une réponse

  1. Avatar de Mike
    Mike

    Intéressant

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