Il se pourrait que les choses s’accélèrent dans les jours à venir au Niger. Le 29 juillet dernier, le président nigérien Mohammed Bazoum avait été renversé par un coup d’État qui a porté au pouvoir le CNSP conduit par le général Tchiani. Dès lors, la CEDEAO avait enclenché plusieurs mécanismes pour contraindre les militaires à rétablir l’ordre constitutionnel. Par la suite, les chefs d’État de l’institution sous régionale ont activé la force d’intervention de la CEDEAO pour une éventuelle opération au Niger afin de déloger les militaires au pouvoir. Après plusieurs rencontres, les chefs d’État majors de la CEDEAO ont annoncé que tout est fin prêt pour une intervention au Niger.
Ils ont notifié que le jour de l’intervention a été choisi. Alassane Ouattara, le président ivoirien a eu à déclarer que son pays est en mesure de fournir un bataillon de 1100 soldats. Selon des informations concordantes de la presse sénégalaise notamment seneweb, le Sénégal s’apprête à déployer des militaires au Bénin dans le but de préparer une possible intervention au Niger. D’après les informations de la presse sénégalaise ce sont 900 militaires du Pays de la Teranga qui vont être déployé au Niger. Un important lot de matériel militaire sera également transporté en direction de Cotonou.
Le « D Day » serait imminent et selon les sources bien introduites des médias du Sénégal, les derniers réglages de l’opération vont se faire à partir du Bénin. Ainsi donc, la Côte d’Ivoire va contribuer avec 1100 soldats. Le Sénégal se prépare à envoyer 900 soldats, ce qui fait un total de 2000 Hommes. Qu’en est-il pour les autres pays de la CEDEAO notamment le Ghana et surtout du Nigeria qui sont de grandes puissances militaires en Afrique de l’Ouest. Pour le moment, les premières autorités de ces pays ne se sont pas encore clairement prononcées sur le nombre de militaires qu’ils envisagent de mobiliser pour une opération au Niger.
Le scénario final semble donc prendre forme. Cependant, Bola Tinubu, le président du Nigeria a affirmé que jusque dans les dernières secondes, l’opération pourrait être annulée si le CNSP renonce au pouvoir et réinstalle Bazoum dans ses fonctions. La situation au Niger va-t-elle connaître un nouveau tournant ? On en saura plus dans les jours à venir.
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