Dans une récente évolution de la situation au Niger, le régime Tchiani a manifesté sa défiance envers les accords militaires établis avec la France. Cette déclaration suit une menace directe contre la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), en réponse à leur ultimatum pour un retour à l’ordre constitutionnel. Les forces militaires nigériennes ont annoncé leur intention de riposter sans délai en cas de toute agression en provenance de la Cédéao, indiquant une tension croissante dans la région.
En plus de cette position sans concession, les autorités nigériennes ont pris la décision de rappeler leurs ambassadeurs en poste en France, aux États-Unis, au Nigeria et au Togo. Cette action est interprétée comme une réponse aux pressions internationales pour un retour à l’ordre constitutionnel. L’impact de ce retrait diplomatique est actuellement incertain, mais il est évident qu’il renforce le sentiment de détermination du Niger.
Le soir même, le régime Tchiani a annoncé publiquement sa dénonciation de plusieurs accords militaires avec la France. Ces accords concernaient principalement la présence et le rôle des troupes françaises dans la lutte contre le jihadisme au Niger. Cela ajoute une nouvelle couche de complexité à la situation déjà précaire du pays.
La position du Niger concernant la France est claire. Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a exprimé son mécontentement face à la réaction française vis-à-vis de la situation au Niger. En conséquence, ils ont décidé de mettre fin aux accords de coopération en matière de sécurité et de défense avec la France. À la lumière de ces événements, il se pourrait que le Niger soit sur le point de pousser au départ les forces françaises présentes sur son sol. Un énième camouflet pour Paris.
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