Le président brésilien Lula da Silva est revenu sur une déclaration qu’il avait faite sur la participation ou non du président russe Vladimir Poutine au prochain sommet du G20 qui aura lieu à Rio en 2024. Au cours du week-end, le président de ce pays membres des BRICS déclarait notamment que l’homme fort du Kremlin n’aurait pas à craindre le mandat d’arrêt émis par la Cour Pénale Internationale à son encontre.
« Je peux vous dire que si je suis président du Brésil et s’il vient au Brésil, il n’y a pas de raison qu’il soit arrêté », avait-il déclaré au cours du week-end pour rassurer son homologue russe. Mais ce lundi, 11 septembre, le président brésilien est revenu sur ses propos en indiquant notamment que la décision relative à l’arrestation ou non de Vladimir Poutine en cas de déplacement au Brésil incombe à la justice de son pays.
« Je ne sais pas si la justice brésilienne l’arrêtera. C’est à la justice d’en décider, pas au gouvernement », a-t-il poursuivi tout en exprimant son espoir de voir une fin très prochaine pour la situation en Ukraine. Notons que le président russe avait dû se faire représenter par son ministre des Affaires Étrangères à plusieurs rencontres internationales. Pendant plusieurs semaines, sa participation en présentiel au sommet des BRICS qui s’est tenue en Afrique du Sud a été au cœur d’un long débat.
Il a finalement fait l’objet d’intervenir en vidéoconférence lors des travaux. Il a également boudé le sommet du G20 qui s’est déroulé en Inde au cours du week-end écoulé. Rappelons également que, le Brésil est signataire du Statut de Rome de 1998 qui fonde la création de la Cour Pénale Internationale. Ceci oblige ainsi les autorités brésiliennes à mettre aux arrêts l’homme fort du Kremlin s’il venait dans leur pays.
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