Burkina: l’armée annonce avoir neutralisé une vingtaine de terroristes

(Photo : ISSOUF SANOGO / AFP)

Le Burkina Faso fait face à une menace terroriste constante et a pris des mesures proactives pour sécuriser son territoire. Récemment, une opération a été conduite dans les localités de Kossouka et Timnaoré, situées dans les provinces du Yatenga et du Bam. L’opération a impliqué une collaboration entre le Groupement d’unités mobiles d’intervention (GUMI) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) de Tikaré, avec le support de vecteurs aériens.

L’offensive a porté ses fruits, résultant en la neutralisation de plus d’une vingtaine de terroristes. En plus de cela, plusieurs d’entre eux ont été capturés et leurs refuges ont été démantelés. La synergie entre le GUMI, les VDP de Tikaré et les forces aériennes a été un élément clé de cette réussite selon les autorités. La coordination et la complémentarité des différentes forces ont optimisé l’efficacité de l’opération, permettant d’atteindre les objectifs fixés et de renforcer la sécurité dans les zones concernées.Suite à ce succès, le Chef d’Etat-Major Général des Armées a exprimé ses félicitations à l’ensemble des unités impliquées.

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Une alliance avec le Mali et le Niger pour renforcer la sécurité

Pour rappel, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES), signant la Charte du Liptako-Gourma pour assurer une défense mutuelle et faire face conjointement au terrorisme, à la criminalité organisée et aux rébellions, dans un contexte de tensions avec la France et la CEDEAO et après le retrait du G5 Sahel. Cette alliance ne se limite pas à la coopération militaire, mais s’étend également aux domaines économiques et sociaux, cherchant à apporter des solutions régionales aux défis auxquels sont confrontés les trois pays, tout en mettant en place une structure défensive collective au bénéfice de leurs populations.

La Charte, qui compte 17 articles, consacre la République du Mali comme dépositaire, renforçant sa position centrale au sein de l’alliance. L’AES pourrait influencer les relations des pays membres avec d’autres acteurs, notamment la CEDEAO et la France, et représente une étape significative dans la recherche de stabilité pour le Sahel, bien que l’efficacité de cette initiative demeure incertaine.

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