Lors de la récente assemblée de l’Organisation des Nations Unies (ONU), un appel mémorable a retenti à travers la voix du président ghanéen, Akufo Addo. Avec une éloquence remarquable, le président a mis en lumière le lourd héritage de la traite transatlantique des esclaves et a plaidé pour la nécessité de réparations. Akufo Addo a rappelé que de nombreux pays occidentaux, en particulier en Europe et aux États-Unis, ont prospéré grâce à la richesse générée par l’esclavage. Tout en soulignant qu’aucune somme d’argent ne pourrait compenser les souffrances infligées durant cette période sombre de l’histoire, il a mis en avant que des réparations pourraient symboliser une reconnaissance des injustices passées.
De plus, selon lui cela pourrait offrir une forme d’apaisement pour les générations actuelles dont les ancêtres ont souffert de l’esclavage. En outre, le président ghanéen a mentionné que l’Union africaine avait donné son aval pour organiser une conférence mondiale à Accra, la capitale du Ghana, afin de discuter en profondeur de cette question des réparations. Cette conférence serait l’occasion pour les pays du continent africain et d’autres parties concernées de définir un chemin à suivre en matière de réparations pour la traite transatlantique des esclaves.
L’intervention d’Akufo Addo à l’ONU a été bien accueillie par de nombreux membres de l’assemblée, marquant peut-être un tournant dans la manière dont le monde aborde le sujet des réparations pour l’esclavage. Seul l’avenir dira si cet appel sera suivi d’actions concrètes pour corriger les injustices historiques liées à l’esclavage.
Un autre discours fort
Hormis le président ghanéen, lors de la récente assemblée générale de l’ONU, le Président guinéen Mamadi Doumbouya a livré un discours marquant, axé sur l’identité et la souveraineté africaines, rectifiant certaines idées reçues sur le continent. Il a déclaré que l’Afrique est dynamique et que ses populations, majoritairement jeunes, sont déterminées à prendre leur destin en main, se positionnant comme « simplement pro africains » et rejetant toute catégorisation simpliste (pro-russe ou pro-usa). Il a appelé à une approche égalitaire sur la scène internationale et à une adaptation des modèles de gouvernance à la réalité africaine, critiquant le modèle démocratique « imposé » après la colonisation. Ce discours a souligné la quête continue de l’Afrique pour l’autonomie et la reconnaissance.
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