L’annonce a été faite par le gouvernement malien : les élections présidentielles, qui étaient prévues pour février 2024, ont été reportées. Le colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement, a mentionné des « raisons techniques » pour expliquer ce report, incluant des problèmes liés à l’adoption de la nouvelle Constitution en 2023, la révision des listes électorales, ainsi qu’un contentieux avec une société française Idemia qui s’occupe du recensement. Les nouvelles dates des élections seront communiquées ultérieurement.
Les forces armées maliennes sont confrontées depuis quelques mois à des attaques de rebelles touaregs en plus des terroristes qui continuent leurs attaques.. Après plusieurs offensives du CSP des touaregs et des ripostes de l’armée malienne, un calme relatif plane depuis quelques jours. Les tensions entre les deux groupes sont palpables depuis longtemps, avec des accusations mutuelles de violation de l’accord de paix de 2015 et d’attaques terroristes. Le gouvernement malien a également cherché à renforcer sa coopération régionale face à ces défis.
Parallèlement à la situation avec les touaregs, le Mali est confronté à des défis sécuritaires. Le pays est le théâtre d’attaques récurrentes et d’une intensification des activités djihadistes dans plusieurs régions. À ce titre, le gouvernement militaire a initié des changements dans les collaborations sécuritaires, se rapprochant notamment de la Russie, après le retrait de la force française et de la mission de l’ONU.
La région de l’Afrique de l’Ouest, dans son ensemble, a également connu des instabilités politiques. Plusieurs pays, dont le Burkina Faso, le Niger et la Guinée, ont été témoins de coups d’État militaires, chacun cherchant à naviguer dans sa propre transition vers un ordre constitutionnel rétabli, tout en faisant face à des défis similaires en matière de sécurité.
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