Niger : cette initiative de Mohamed Bazoum qui fait parler

Mohamed Bazoum a été renversé par un coup d’État en juillet dernier par le CNSP ce qui a provoqué une crise politique dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. C’est ainsi que le général Tchiani a pris les rênes de l’État. Le CNSP a justifié ce coup de force par la dégradation de la situation sécuritaire et un contexte ambiant de mauvaise gouvernance. Mohamed Bazoum est gardé en résidence surveillée au sein de la présidence. Pour l’heure, il n’a pas encore signé sa démission. Suite au coup d’État du CNSP, la CEDEAO a pris une batterie de sanctions contre le Niger.

Depuis le 30 juillet dernier, l’institution sous-régionale menace le régime CNSP d’intervenir militairement afin de rétablir l’ordre constitutionnel. La force en attente de la CEDEAO a été activée et les différents contingents attendent le mot d’ordre. Bola Tinubu, le président en exercice de la CEDEAO a appelé à plusieurs reprises le CNSP à rétablir Bazoum dans ses fonctions pour éviter l’enclenchement de l’option militaire. Selon des sources concordantes, Mohamed Bazoum a décidé de saisir la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest dans le but d’obtenir sa libération et le rétablissement de l’ordre constitutionnel.

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Ce mercredi 20 septembre, Maître Seydou Diagne, l’avocat de Mohamed Bazoum s’est exprimé en ces termes : « Nous demandons (…) au vu de la violation des droits politiques que l’État du Niger soit condamné au rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel par la remise du pouvoir au président Bazoum qui doit continuer de l’exercer jusqu’à la fin de son mandat le 2 avril 2026. Ce qui nous intéresse, c’est d’obtenir une condamnation de l’État du Niger par une décision de justice. Le combat de monsieur Bazoum est un combat par le droit ». Par ailleurs, Maître Diagne a précisé que son client est détenu en compagnie de sa femme et de son fils dans des conditions arbitraires.

Quelle est la portée de cette action auprès de la Cour de justice de la CEDEAO ? D’après l’avocat, Mohamed Bazoum et sa famille sont « victimes de graves et intolérables violations des droits de l’homme. Ils ont le droit de saisir les juridictions compétentes. Ça ne peut pas aggraver leur situation, c’est un motif d’espoir que justice leur soit rendue ». Dans ses déclarations, l’avocat sénégalais du président déchu a fait savoir que la loi nigérienne n’offre aucune habilité au général Abdourahamane Tchiani de procéder à des arrestations. « Il a été nommé par décret depuis 2011 pour assurer la sécurité du président » a déclaré Maître Diagne

2 réponses

  1. Avatar de Flash
    Flash

    Et si la guerre se déclanchait ?

  2. Avatar de L'idiotducoin
    L’idiotducoin

    Macron avait récemment dit qu’il attend la décision de Bazoum pour intervenir militairement au Niger.
    Là, je pense que Bazoum commence à trop sonner à la porte de la Mort et cette dernière ne va plus tarder à lui ouvrir grandement ses portes.

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