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Pourquoi la RDC demande le départ rapide de la MONUSCO ?

MONUSCO/Michael Ali

Pour la RDC, la présence prolongée de la MONUSCO sur son territoire est perçue comme une entrave à sa pleine souveraineté. Le pays aspire à assumer le plein contrôle de ses affaires internes, notamment face à la montée des groupes armés et des tensions régionales. La volonté de Kinshasa de diriger la sécurité et le développement du pays est au cœur de cette demande de retrait anticipé. « Après tant d’années, tant de milliards dépensés, où sont les résultats tangibles? Les groupes armés, dont le M23 et les forces rwandaises, continuent de sévir, notamment dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu », a déclaré Christophe Lutundula, vice-Premier Ministre et ministre des Affaires étrangères

Les manifestations et le mécontentement populaire

La perception publique de la MONUSCO s’est détériorée, en témoignent les manifestations à Goma. Ces manifestations, qui ont malheureusement viré au tragique, reflètent une frustration croissante envers la présence et les actions de la mission onusienne. Cet élan de défiance est devenu une préoccupation majeure pour le gouvernement, qui se trouve dans une position délicate pour assurer la paix sociale.

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La présence de la MONUSCO en RDC s’étale sur deux décennies, et malgré cela, la stabilité reste insaisissable. Les groupes armés continuent d’opérer, et les zones clés restent déchirées par les conflits. Le gouvernement congolais remet en question le rôle et l’efficacité de la MONUSCO, se demandant si après tant d’années et d’investissements, les résultats escomptés sont réellement au rendez-vous.

En quête de nouveaux partenariats

Si le gouvernement congolais exprime des réserves quant à la MONUSCO, cela ne signifie pas la fin de la collaboration avec les Nations Unies. La RDC semble déterminée à explorer de nouveaux mécanismes de collaboration, mieux adaptés aux réalités et aux défis contemporains du pays. Cela suggère une volonté de repenser et d’adapter le partenariat pour un impact plus significatif. L’avenir de la MONUSCO en RDC dépendra en grande partie du Conseil de sécurité des Nations-Unies. Alors que la RDC a clairement exposé ses préoccupations, l’ONU doit évaluer les implications d’un retrait prématuré. La balance entre respecter les souhaits de la RDC et assurer la sécurité et la stabilité régionales sera délicate à trouver.

4 réponses

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    « la présence prolongée de la MONUSCO…est perçue comme…entrave à sa pleine souveraineté » Classique de l’Afrique à Haïti…

    Ces opérations de maintien de la paix doivent évoluer vers des opérations de rétablissement de la paix avec un volet de transfert des opérations au pays aidé une fois le terme ou les objectifs définis atteints.

    A Tombouctou, c’est de dire que la situation est rétablie. Deuis l’arrivée des troupes maliennes (qui font de leur mieux), la ville est assiégée et les notables ont dû composer avec les djihadistes

    \\\\….////
    (@_@)

    1. Avatar de (@_@)
      (@_@)

      « A Tombouctou, c’est largement exagéré de dire… »

  2. Avatar de Tchité
    Tchité

    Même scénario au Mali. C’est après leur (minusma) départ que les terre oristes de tombouctou furent maîtrisés et mis en débandade.

  3. Avatar de Tchité
    Tchité

    Même scénario au Mali. C’est après leur (minusma) départ que les terroristes de tombouctou furent maîtrisés et mis en débandade.

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