La transhumance politique a la peau dure au Bénin. Depuis 1990, elle résiste aux intempéries des saisons politiques et à toutes les tentatives d’éradication. Les réformes politiques intervenues en 2019 n’ont pu hélas juguler le mal. Les cas de Théophile Yarou et d’Irénée Agossa sont éloquents. En trois ans, tous deux ont bourlingué au sein de trois partis politiques. Le dernier congrès du parti Moele Bénin tenu le samedi 02 septembre au Palais des Congrès de Cotonou a offert aux acteurs présents une bonne tribune d’expression, de revendication et de propositions.
En dehors des déclarations des différents représentants des partis politiques présents, Jacques Ayadji, le président de Moele Bénin s’est fait le chantre d’un militantisme sincère et désintéressé en critiquant ouvertement le règne des « prestataires de service occasionnels » qui ont pris les places des militants convaincus. Ce discours égratigne à peine les leaders transhumants dont l’instabilité politique n’a pas moins de conséquences que l’influence poussée de l’argent dans le système partisan au Bénin. Et ce samedi, il y avait dans la salle deux transhumants invétérés présents dans la délégation de l’Union Progressiste le Renouveau.
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