La transhumance politique a la peau dure au Bénin. Depuis 1990, elle résiste aux intempéries des saisons politiques et à toutes les tentatives d’éradication. Les réformes politiques intervenues en 2019 n’ont pu hélas juguler le mal. Les cas de Théophile Yarou et d’Irénée Agossa sont éloquents. En trois ans, tous deux ont bourlingué au sein de trois partis politiques. Le dernier congrès du parti Moele Bénin tenu le samedi 02 septembre au Palais des Congrès de Cotonou a offert aux acteurs présents une bonne tribune d’expression, de revendication et de propositions.
En dehors des déclarations des différents représentants des partis politiques présents, Jacques Ayadji, le président de Moele Bénin s’est fait le chantre d’un militantisme sincère et désintéressé en critiquant ouvertement le règne des « prestataires de service occasionnels » qui ont pris les places des militants convaincus. Ce discours égratigne à peine les leaders transhumants dont l’instabilité politique n’a pas moins de conséquences que l’influence poussée de l’argent dans le système partisan au Bénin. Et ce samedi, il y avait dans la salle deux transhumants invétérés présents dans la délégation de l’Union Progressiste le Renouveau.
Il s’agit de Théophile Yarou et Irénée Agossa. Le premier fut ministre de la défense au temps du président Boni Yayi. Quant à Irénée Agossa il fut ancien Directeur Général de la Sonacop sous le même président. Si les apparitions politiques de Théophile Yarou remontent à l’ère Yayi, celui d’Agossa remontent à plus loin, au temps du général Mathieu Kérékou. Il détient de ce fait un palmarès de transhumant plus lourd que celui de Théophile Yarou. Après avoir quitté ses charges de Président de l’Union Nationale des Etudiants du Bénin(UNEB) en 1996, il crée en 1998 le Front pour la République » qu’il fond plus tard dans le parti Union Pour la Relève(UPR) en 2004.
Après quelques mois d’errance, il crée le mouvement le Nationaliste puis rejoint l’Union fait la Nation(Un) à l’approche des élections de 2011. Après l’échec de ce parti à la présidentielle, il soutient les actions du gouvernement et n’hésite pas à rejoindre la mouvance présidentielle. Le président Yayi le nomme Directeur Général de la SONACOP, poste qu’il occupera jusqu’à la fin du régime en 2016. En novembre 2020, il rejoint le parti Les Démocrates fraichement créé. A l’approche de la présidentielle de 2021, il engage un bras de fer avec les responsables du parti à qui il force les mains pour être désigné candidat du parti. Son plan ayant foiré, il réussit à concrétiser sa candidature en réussissant à la surprise générale, à obtenir les parrainages nécessaires. Il crée son duo avec Corentin Kohoué.
Par exemple…
Nul ne doit être députés.. maires.. conseillers..deux fois dans sa vie.
Cela donnera de l oxygène.de la visibilité.et l assurance .d un renouvellement de la classe politique
Tous ces anonymes..que yayi a mis en lumière.. sont devenus.. tous rupturiens..
Ils lâcheront.kim..des lors.qu Ils n auront.plus intérêt avec lui
Le système dit partisan..doit être affiné..pour éjecter..les carriéristes
Hélas ..c est deux.lascars.ne sont pas les seuls.. à jouer.. avec l intelligence des béninois..
Gbada… Azanai….
Dis je.. font partie..de ces gens que ayadji épingle
Ce sont..les médias..les réseaux sociaux..qui nous conditionnent mentalement..a accepté.certaines personnes..sans bases électorales..sans consistences.sans aura.. à être des hommes politiques
En lieu et place.des vrais hommes et femmes.politiques..avec une conviction.. nous avons.. des malins.. opportunistes.. qui ont l art .le génie..de s accrocher sur l aura.des gens..pour être autour du dîner