La justice béninoise se penche sur le cas d’un ambulancier accusé d’homicide involontaire. L’affaire est traitée par le tribunal d’Abomey-Calavi. Selon les informations des médias béninois, il s’agit d’une affaire qui oppose le mis en cause aux parents d’une patiente décédée pendant qu’elle était transférée au centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) à Cotonou. Les faits se sont déroulés en juin 2023. La patiente, dont l’état de santé nécessitait un transfert au CNHU de Cotonou, a été admise dans un hôpital privé à Akassato, dans la commune d’Abomey-Calavi.
La famille tient l’ambulancier pour responsable du décès
Un véhicule de « transport d’urgence » de l’hôpital privé avait été utilisé pour effectuer le transfert. Cependant, en cours de route, près de l’Université d’Abomey-Calavi, le véhicule s’était arrêté parce qu’il n’avait plus de carburant. Alors que le transporteur réglait ce problème de panne sèche, la patiente est malheureusement décédée. La famille de la patiente décédée tient l’ambulancier pour responsable de son décès, affirmant qu’il aurait contribué à la tragédie. Depuis, l’ambulancier a été arrêté et placé en détention. Pendant son audience, il a rejeté toute implication dans le décès de la femme qu’il transportait.
À l’en croire, il avait prévenu les proches de la patiente du problème de carburant et leur avait demandé de lui donner de l’argent pour le carburant, ce qu’ils auraient refusé. Le procès a eu lieu le jeudi 12 octobre 2023. Mais, le juge a reporté l’affaire au 2 novembre 2023, date à laquelle les responsables de l’hôpital privé où la patiente avait été admise devraient également comparaître. Pour rappel, ce drame intervient plusieurs mois après celui du CNHU où 04 personnes sont décédées après une coupure d’électricité. Parmi les personnes présentées au Parquet, quatre avaient été placées en détention provisoire et poursuivies pour « homicide involontaire ».
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