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Supposée candidature en 2026: Kémi Séba dénonce une «fake news»

Kémi Séba, le tonitruant président de l’ONG Urgences Panafricanistes ne sera pas candidat aux prochaines élections présidentielles. Il a formellement démenti cette information qui fait la Une des médias depuis quelques heures. Dans son langage habituel, il a tenu à clarifier par le canal d’un live qu’il a fait sur Facebook, ses propos qui auraient été travestis. Pour lui, il n’a jamais été question qu’il soit candidat à la prochaine élection présidentielle puisqu’il n’est membre d’aucun parti politique. Comme à son habitude, il a accusé les médias qu’il appelle « média de la Françafrique ».

« Je suis Béninois. Le jour où je vais choisir d’annoncer ma candidature, je convoque une conférence de presse et je dis que je me présente à des élections », a-t-il lancé dans son direct sur le réseau social. Il est revenu sur les circonstances de cette information qui serait une émanation d’un communiqué de son groupe. Les écrits à l’origine de la polémique auraient été orientés dans un autre sens. « Si vous êtes avec le colon, nous vous combattons, et en ultime recours, si nous y sommes obligés, nous nous présenterons. Toutes les hypothèses sont envisagées, toutes sans exception », a-t-il rappelé dans son développement.

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Mais pour lui, il ne s’agit pas de sa personne. Il a pointé un doigt accusateur contre le pouvoir en place en indiquant qu’il est à l’origine de la fausse information. « Le régime Talon a crée cette fake  news parce qu’il sait qu’il est très mal vu de déclarer avec certitude qu’on se présente à des élections présidentielles en cette période. Ça fait trop tôt, ça peut donner l’impression, la sensation que ce n’est ni le peuple qui nous intéresse mais le pouvoir », a-t-il lancé.

Notons que depuis plusieurs mois, Stellio Gilles Robert Capo Chichi de son vrai nom est revenu s’installer au Bénin. Il multiplie les déclarations hostiles au pouvoir du président Patrice Talon. Il a récemment soutenu très ouvertement les militaires venus au pouvoir par un coup d’État au Niger. Il s’était rendu à Niamey et leur a apporté un soutien par une manifestation au cours de laquelle il a déroulé son discours habituel contre le néocolonialisme et la Françafrique.

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