L’Agence nationale d’identification des personnes (Anip) a organisé un atelier sur les données nominatives rituelles ou confessionnelles et leur impact sur l’identification des personnes le mardi 24 octobre dernier. Pendant 72 heures, les responsables religieux, les experts en identification et spécialistes de protection des données ont croisé les réflexions sur les différentes procédures à élaborer pour la prise en compte des personnes qui ont eu à changer de nom après avoir adhéré à des confessions religieuses.
« Analyse des implications juridiques, éthiques et culturelles de l’intégration des données nominatives rituelles ou confessionnelles dans les systèmes d’identification« , tel est le but de la rencontre initiée par l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip) à la préfecture d’Abomey, avec une cinquantaine de responsables religieux appartenant à toutes les obédiences.
Les participants ont eu à formuler des recommandations pratiques pour la collecte, le stockage et l’utilisation de ces données tout en respectant les valeurs religieuses et les droits individuels conformément à la loi sur la protection des données personnelles. Cet atelier a été organisé par l’Anip en vue d’établir une plateforme de discussion entre les autorités religieuses, les experts en identification, les juristes et les spécialistes de la protection des données
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Herbert Assogba, représentant du directeur général de l’Anip à l’ouverture de cet atelier, a notifié que l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip) reconnaît l’importance des données nominatives rituelles ou confessionnelles dans le contexte de l’identification des individus. Raison pour laquelle elle tient à l’inclusion et au respect des valeurs religieuses.
‹‹ Le dispositif légal, juridique et réglementaire qui existe et qui accompagne cela sera forcément renforcé et éclairé pour que désormais ce ne soit plus un problème pour qu’un Jean devenu Agbéssi Houndjankindé puisse porter fièrement son nom sans pour autant avoir de difficulté dans la base des données au niveau de l’Anip ››, a déclaré le professeur en sociologie Dodji Amouzouvi. ‹‹ Celui qui se convertit en islam a un certificat délivré par l’Imam de son quartier ou de la commune pour démontrer qu’il était Michel et maintenant, il est Rafiou ››, a notifié Yacoubou Malèhossou.
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