L’épouse franco-gabonaise de l’ex-président du Gabon Ali Bongo Ondimba, Sylvia Bongo Ondimba Valentin, se trouve actuellement au cœur d’une affaire judiciaire complexe qui fait grand bruit au Gabon. Cette affaire a débuté après un coup d’État militaire survenu fin août, au cours duquel le président Ali Bongo a été renversé, et les militaires ont accusé l’entourage présidentiel de détournements présumés de fonds publics. Aux dernières nouvelles, Sylvia Bongo a été incarcérée.
Sylvia Bongo Ondimba Valentin, également connue sous le nom de Sylvia Bongo, a été placée en résidence surveillée peu de temps après le coup d’État. Cependant, la situation a pris un tournant significatif lorsque son avocat français, Me François Zimeray, a confirmé son incarcération ce jeudi selon les publications de plusieurs médias internationaux depuis quelques minutes. Cette décision a suscité des réactions et des débats, puisque Me Zimeray a qualifié la procédure d’« illégale » et « arbitraire ».
Avant cet épisode, l’ex-première dame gabonaise avait été inculpée par la justice de son pays. L’inculpation de Sylvia Bongo remonte au 28 septembre, où elle a été accusée de « blanchiment de capitaux et faux et usage de faux ». Depuis lors, elle avait été maintenue en résidence surveillée à Libreville. La situation s’est compliquée davantage lorsque les médias gabonais ont annoncé qu’elle avait été placée sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville après une longue audition par un juge d’instruction.
Le coup d’État militaire qui a conduit à la chute du président Ali Bongo Ondimba était basé sur des allégations de trucage. Les militaires ont publiquement soupçonné Sylvia Bongo d’avoir « manipulé » son époux, après son AVC en 2018, et d’avoir exercé un rôle de facto dans la direction du pays, aux côtés de leur fils Noureddin Bongo Valentin.
Ils l’ont accusée d’avoir détourné massivement des fonds publics. Noureddin Bongo Valentin, le fils du couple présidentiel, est également impliqué dans cette affaire. Il a été incarcéré dès le premier jour du coup d’État et inculpé de « corruption » et de « détournements de fonds publics ».
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