Le Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL) symbolise une initiative majeure en faveur de l’amélioration de l’accès à l’eau potable dans la capitale gabonaise. Le projet, financé par la Banque africaine de développement, est piloté par des entreprises chinoises, dont Sinohydro, avec l’objectif d’étendre le réseau d’eau potable sur une large étendue, englobant plusieurs communes autour de Libreville. Selon les projections, le PIAEPAL permettrait d’augmenter le taux d’accès à l’eau potable de 55% à 90% dans la zone urbaine de Libreville.
Lors d’une récente visite sur le site du projet, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a exprimé son souhait de voir le projet achevé selon le calendrier initial. Face à une demande d’extension de délai de la part d’une des entreprises chinoises impliquées, le président a insisté sur le respect de la date limite fixée à février 2024. « Dites à l’entreprise que le président attend la fin du projet pour février 2024 », a ordonné le président s’adressant à une interprète chinoise. Cet échange a eu lieu au PK5, lieu où est construite une station de stockage d’eau, et a mis en évidence la discussion autour des délais entre les parties concernées.
Le dialogue entre le président Oligui et l’interprète chinoise a révélé certains des défis rencontrés sur le terrain, notamment en ce qui concerne l’importation d’équipements nécessaires au projet. De son côté, l’entreprise chinoise a mentionné que beaucoup d’accessoires sont importés d’autres pays, ce qui peut influencer le respect des échéances. Le président a, quant à lui, souligné l’attente des habitants en termes d’approvisionnement en eau, en rappelant l’importance du respect des délais initialement fixés pour la livraison du projet.
En résumé, l’échange entre le président de la Transition et l’entreprise chinoise reflète la dynamique autour de la gestion des délais dans les projets d’infrastructure au Gabon. Le PIAEPAL, en tant que projet visant à répondre à un besoin essentiel de la population, met en lumière les interactions entre les autorités gabonaises et les entreprises étrangères impliquées dans les efforts d’amélioration des infrastructures essentielles à Libreville.
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