Mali : la MINUSMA craint d’être prise entre deux feux

Photo : minusma.unmissions.org/

Au Mali, l’évacuation du personnel civil et militaire de la mission de l’ONU continue d’occuper l’actualité. En effet, alors que la date butoir fixée pour libérer son camp de Kidal est le 31 octobre, les craintes de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) s’enflent visiblement. Selon les informations rapportées par Radio France Internationale, les Casques bleus de l’ONU ont un plan pour poursuivre l’évacuation même s’il est risqué.

À en croire ce média français, il « consiste à former un long convoi terrestre de Kidal vers Gao, principale ville du nord du Mali. Mais il y a des risques, entre attaques jihadistes et pose de mines ». Ceci intervient dans un contexte, où, l’armée malienne fait feu de tout bois afin de reprendre contrôle des territoires initialement aux mains des rebelles. Selon les observateurs, il y a un grand risque d’affrontement après le départ du personnel civil et militaire de la mission de l’ONU.

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L’affrontement pourrait avoir lieu entre l’armée soutenu par les éléments de Wagner et les ex-rebelles d’une coalition appelée CSP-PSD. Rappelons également qu’il y a quelques semaines, l’armée malienne s’est illustrée par la prise de la localité de d’Anéfis. Kidal est le prochain objectif que vise l’armée. C’est d’ailleurs dans ce contexte que, la Mission des Nations Unies au Mali (Minusma) a annoncé avoir précipité son départ du camp de Tessalit. Elle a justifié cette décision par une situation sécuritaire jugée dangereusement instable pour son personnel. Suite à des tirs menaçants et un incident impliquant un avion-cargo C130, l’ONU a estimé que la sécurité de ses équipes était compromise.

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