Ousmane Sonko pourra-t-il se présenter à la présidentielle de février prochain ? Le suspens reste entier. Confronté à des démêlés avec la justice, le leader du parti PASTEF a entrepris diverses démarches juridiques pour tenter de valider sa candidature. Rappelons que le maire de Ziguinchor a été rayé des listes électorales et qu’il se trouve actuellement dans l’incapacité de mener sa campagne de parrainage. Ousmane Sonko joue donc son va-tout et il peut compter sur le soutien de ses avocats. L’un d’entre eux fait beaucoup parler de lui. Il s’agit du français, Juan Branco.
Ce dernier vient d’envoyer une lettre à Antoine Diome, le ministre de l’Intérieur. Dans cette lettre, Juan Branco demande l’autorisation au ministre de l’Intérieur de pouvoir rallier le territoire sénégalais pour assister Ousmane Sonko dans sa bataille judiciaire. L’avocat français a un passé tumultueux avec le Sénégal. Il ya quelques mois, le jeune avocat trentenaire fut incarcéré pour séjour illégal au Pays de la Teranga avant d’être ramené en France. Le Sénégal continuait d’avoir un œil sur lui puisqu’il a été soumis à un contrôle judiciaire.
Antoine Diome va-t-il donner un avis favorable à la demande de Juan Branco ? Ce dernier sera-t-il en mesure de défendre Sonko dans les jours à venir ? Pour le moment aucun élément n’a filtré. La course contre la montre est lancée pour Ousmane Sonko. Selon l’avis de nombreux experts, le leader du parti PASTEF est un sérieux candidat pour le poste de président de la République. Il a déjà montré sa force de frappe lors des scrutins présidentiels passés. Pour la consultation de février prochain, il est annoncé comme l’un des grandissimes favoris. Le natif de Thiès a saisi la Cour Suprême pour protester contre la décision de la DGE de lui délivrer des fiches de parrainage. La décision des juges pourrait sceller le parcours politique d’Ousmane Sonko.
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