Tentative d’assassinat d’un pro-Poutine: Moscou indexe Kiev et donne des détails

Des agents du FSB (© Ruslan SHAMUKOV / AFP)

La semaine dernière, nous vous annoncions dans un de nos précédents articles qu’Oleg Tsariov, ancien député ukrainien qui avait été en poste à la Rada de 2002 à 2014, a été victime d’une tentative d’assassinat en Crimée. Les faits entourant cette attaque ont suscité des réactions de la part des services de sécurité russes (FSB) et des autorités ukrainiennes. Le FSB a livré ses premières conclusions ce mardi.

Le renseignement russe indexe une nouvelle fois Kiev. Cette fois-ci c’est dans l’affaire de tentative d’assassinat d’un pro-russe en Crimée, Il s’agit de l’ancien député ukrainien Oleg Tsariov. Selon les informations disponibles, le FSB (Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie) a accusé le gouvernement ukrainien de Kiev d’être derrière l’attaque contre Oleg Tsariov. Le FSB a également affirmé avoir arrêté un suspect dans cette affaire.

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Le coordinateur de l’attaque, selon les résultats de l’enquête du FSB, serait un citoyen russe âgé de 46 ans, originaire de Yalta. Selon le renseignement russe, ce suspect aurait agi sur ordre des services secrets ukrainiens (SBU). Pour arriver à ses fins, ce dernier aurait organisé une surveillance de l’ancien député et aurait établi une cachette à Yalta où des armes utilisées dans l’attaque auraient été entreposées.

Le FSB a également rapporté que le suspect avait fait des aveux, bien que les détails de ces aveux n’aient pas été divulgués dans les informations disponibles. Après l’attaque survenue dans la nuit de jeudi à vendredi, un responsable avait indiqué que la vie d’Oleg Tsariov était en danger et qu’il était dans un état très grave, nécessitant des soins intensifs.

Cependant, le FSB a annoncé ce mardi que la vie de l’ancien député n’était plus en danger, et que son état de santé était jugé « satisfaisant« . Oleg Tsariov, né en 1970 à Dnipropetrovsk, avait été député à la Rada pendant 12 ans, notamment en tant que membre du Parti des régions, un parti qui soutenait des positions prorusses en Ukraine. Il s’était vivement opposé au mouvement proeuropéen du Maïdan en 2013-2014, qualifiant les manifestants de « néo-nazis ».

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