Un jeune homme est poursuivi devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme pour des faits d’escroquerie via internet. Selon les informations de la presse, il aurait fait du chantage à une jeune femme en utilisant une vidéo intime qu’il aurait en sa possession. Cependant, la plaignante est la sœur d’un ministre du gouvernement Talon. Le mis en cause aurait exigé d’elle de l’argent sous la menace de publier la vidéo en ligne. Le prévenu aurait fait pression sur la jeune femme pour qu’elle envoie rapidement les fonds qu’il exigeait sur un numéro de téléphone. La victime a, néanmoins, contacté l’Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC), qui a suivi la piste du numéro de téléphone.
7 ans de prison requis par le ministère public
Pour ces faits d’« escroquerie via internet » Le présumé cybercriminel a été arrêté et poursuivi devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Ce cas judiciaire a été inscrit au rôle de la session correctionnelle d’hier lundi 06 novembre 2023. Le ministère public a requis une peine de sept ans de prison ferme contre le prévenu et a demandé à la Cour de réserver les intérêts de la partie civile. Le prévenu s’est défendu seul devant les juges en niant les faits qui lui sont reprochés.
Le verdict dans cette affaire est attendu pour le 18 décembre 2023. Notons que ce cas intervient alors que les autorités béninoises fournissent davantage d’efforts pour lutter contre la cybercriminalité. Pour rappel, le n°1 des cybercriminels de Ouidah avait été arrêté, plusieurs jours plus tôt, à Ahozon, dans l’arrondissement de Pahou, par les agents de l’OCRC. Le mis en cause était recherché depuis longtemps par les forces de l’ordre.
Au cours de l’opération, le suspect avait tenté de jeter un de ses téléphones portables dans les toilettes, qui constitue une des preuves l’incriminant. L’appareil n’avait cependant pas échappé à la vigilance des forces de l’ordre qui ont réussi à le récupérer. Une perquisition à son domicile avait, par ailleurs, permis de saisir divers objets liés à des activités de cybercriminalité, notamment des pockets wifi utilisés pour les communications en ligne. À ces derniers s’ ajoutent trois véhicules de luxe, dont une Range Rover qui ont été saisis.
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