Le chikungunya, une maladie infectieuse transmise par des moustiques, s’est fait connaître mondialement pour la première fois dans les années 2000. Caractérisée par une fièvre soudaine et de sévères douleurs articulaires, ses symptômes peuvent persister longtemps, bien que les décès soient rares. Historiquement concentrée dans les régions tropicales d’Afrique et d’Asie du Sud-Est, ainsi que dans certaines parties des Amériques, cette maladie a récemment gagné de nouvelles régions, augmentant ainsi le nombre de personnes affectées et élevant son statut à celui d’une menace sanitaire mondiale émergente.
Un développement majeur: les États-Unis ont franchi un pas significatif en approuvant le premier vaccin contre le chikungunya le 9 novembre. Ce vaccin, nommé Ixchiq, développé par Valneva, une société européenne, est destiné aux adultes de 18 ans et plus à risque élevé d’exposition au virus.
La Food and Drug Administration (FDA) américaine, dont les décisions influencent souvent la politique sanitaire mondiale, a souligné l’importance de cette avancée. Parallèlement, une demande d’autorisation pour ce vaccin a également été soumise à l’Agence européenne des médicaments (EMA), soulignant son potentiel impact global.
En une dose
Ce vaccin, administré en une seule dose, utilise une méthode classique d’atténuation du virus, similaire à d’autres vaccins. Il a été testé à travers deux essais cliniques en Amérique du Nord, impliquant plusieurs milliers de personnes. Bien que généralement bien toléré, certains effets secondaires comme des maux de tête, de la fatigue, des douleurs musculaires et des nausées ont été notés. Cependant, des cas plus graves, bien que rares, ont également été signalés.
Jusque-là, les mesures de soin se concentraient sur la réduction des symptômes, notamment la fièvre et les douleurs articulaires, en utilisant des médicaments courants contre ces maux. La prévention se limitait principalement à éviter les piqûres de moustiques. L’approbation de ce vaccin ouvre donc une nouvelle ère dans la lutte contre cette maladie, offrant un moyen de protection efficace pour ceux qui sont le plus à risque.
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