Esclavage: Nana Akufo-Addo lance un appel aux présidents africains

Le discours récent du président ghanéen, Nana Akufo-Addo, a résonné comme un appel à l’unité pour le continent africain dans sa quête de réparations pour les séquelles de l’esclavage transatlantique et de la période coloniale. À l’occasion d’une conférence à Accra, il a exhorté ses pairs africains à se dresser ensemble pour obtenir des excuses officielles des nations européennes impliquées dans la traite des esclaves. Cette déclaration, empreinte d’une demande de justice historique, vise à reconnaître les dommages profonds causés par ces pratiques inhumaines.

Akufo-Addo a souligné que l’Afrique dans son ensemble mérite des excuses officielles pour les ravages causés par la traite des esclaves, marquant ainsi une volonté de briser le silence entourant cette période sombre de l’histoire. Il a également mis en lumière le fait que malgré l’importance des réparations financières, aucune somme d’argent ne pourrait réellement effacer les souffrances infligées par cette traite transatlantique. Cette prise de position interpelle le monde sur une question jusqu’alors négligée et enfouie.

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Cependant, le président ghanéen n’a pas spécifié la nature exacte des réparations financières qu’il recherche pour l’esclavage transatlantique. Cette omission pourrait susciter des interrogations quant à la manière dont ces réparations pourraient être concrétisées. Malgré cela, Akufo-Addo, dont le pays a été un pionnier dans la lutte pour l’indépendance en Afrique, avait déjà plaidé en faveur de réparations devant l’Assemblée générale de l’ONU en septembre.

L’appel à l’unité lancé par le président ghanéen s’étend au-delà des frontières africaines, incitant également à une collaboration étroite entre l’Afrique et les Caraïbes pour progresser dans cette quête de justice. Cette demande légitime de réparations a reçu le soutien du président des Comores et président de l’Union africaine, Azali Assoumani, qui a souligné l’impact continu de l’ère coloniale sur les populations africaines.

Le récent geste de certains dirigeants occidentaux, comme le président allemand Frank-Walter Steinmeier exprimant sa « honte » pour les crimes coloniaux de l’Allemagne en Tanzanie, ainsi que les restitutions d’œuvres d’art africain volées par des musées, marquent un tournant. Le Nigeria et le Bénin sont en train de récupérer des trésors historiques pillés, illustrant une évolution vers la reconnaissance des torts passés et des efforts pour réparer les préjudices causés par la colonisation.

5 réponses

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Qui écoute encore ce négrier noir ? Il préfère l’esclavage pour ses frères du Niger en 2923, puis vient nous divertir ici.

  2. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Quelle crédibilité.. à ces gens là..pour empocher..les réparations.des crimes…
    D abord.on voit.rien..des prêts consentis en nos noms..
    Alors leur filer.du blé.. pour réparation.. c’est le pompon

  3. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Lui,..nana akouffo.. dignitaire… ashanti.. devait commencer.par présenter des excuses au nom de son ethnie..vis a vis des autres peuples..qu ils ont vendu en esclavage

    1. Avatar de Aziz le sultan
      Aziz le sultan

      Quant aux blancs…la meilleure..chose à faire.. c’est de les laisser avec leurs consciences..leur karma…
      Leur faire payer les dommages.. c’est les absoudre…les laver de tout pécher

    2. Avatar de Kiki
      Kiki

      Aziz, tu dois aussi venir présenter tes excusescar: les peulhs ont vendu les sombas et les mahis de savalou et « les miens » de Tchaourou et Kilibo à l’époque, révèle Ibrahim Baba Kak

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