La situation à Gaza a évolué bien au-delà d’une simple crise humanitaire. Selon Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, ce que vit Gaza est désormais une « crise de l’humanité« . S’exprimant lors d’une conférence de presse sur les enjeux au Moyen-Orient, Guterres a insisté sur la gravité de la situation et son potentiel impact régional sans oublier de condamner les «actes terroristes odieux» du Hamas du 7 octobre.
«Les parties au conflit, et la communauté internationale, font face à une responsabilité immédiate et fondamentale: mettre un terme à cette souffrance collective inhumaine et augmenter radicalement l’aide humanitaire à Gaza… Le cauchemar à Gaza est plus qu’une crise humanitaire, c’est une crise de l’humanité…Gaza devient un cimetière pour les enfants», a déclaré Antonio Guterres à la presse.
Risque d’escalade
Le risque d’une escalade du conflit israélo-palestinien est également une préoccupation majeure pour le secrétaire général. Selon lui, la violence croissante et le danger que le conflit puisse s’étendre au-delà de ses frontières actuelles pourraient avoir des conséquences désastreuses pour l’ensemble de la région. Il appelle à une prise de conscience globale sur la nécessité d’éviter cette propagation.
L’intégrité du droit international semble également être mise à rude épreuve dans cette crise. Guterres n’a pas mâché ses mots en mentionnant les opérations terrestres de l’Armée de défense d’Israël et les bombardements qui touchent non seulement les civils mais aussi les infrastructures essentielles telles que les hôpitaux, camps de réfugiés, et même les sites de l’ONU. Parallèlement, des groupes comme le Hamas sont accusés d’utiliser des civils comme boucliers humains et de lancer des frappes sans discernement contre Israël.
Ne pas bafouer le droit international
Une préoccupation particulière est portée aux violations du droit international humanitaire. Selon Guterres, personne, quelle que soit sa position dans un conflit armé, ne devrait être autorisé à bafouer ces lois. Ces violations soulignent la nécessité pour toutes les parties de respecter et de protéger les droits et la dignité de chaque individu, indépendamment des circonstances.
La sécurité des journalistes est également un sujet brûlant. Guterres a révélé des statistiques alarmantes indiquant qu’un nombre plus élevé de journalistes a été tué à Gaza en un mois que dans n’importe quel autre conflit des trois dernières décennies. Ces chiffres soulignent non seulement les dangers auxquels ces professionnels sont confrontés, mais aussi l’importance de la liberté de la presse et du rôle des médias dans la couverture des crises.
La crise à Gaza est plus que jamais une préoccupation mondiale. L’appel de l’ONU à une prise de conscience et à une action concertée est urgent, car les implications dépassent largement les frontières de Gaza et d’Israël. La communauté internationale est appelée à agir pour préserver la dignité humaine et le droit international.
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