La Chine et le Qatar signent un second méga-contrat

Photo d'illustration

Le partenariat entre le Qatar et la Chine continue de s’intensifier, avec la récente signature d’un deuxième méga-contrat. L’année dernière, QatarEnergy avait annoncé un engagement majeur en fournissant plus de quatre milliards de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) chaque année à Sinopec, le géant chinois de l’énergie. Hier, les deux parties ont officialisé un accord historique portant cette fois sur la livraison de trois millions de tonnes de GNL par an.

Ce nouvel accord, d’une durée de 27 ans, témoigne de l’importance de cette relation stratégique entre le Qatar et la Chine. L’accord initial, conclu en novembre 2022, avait déjà marqué les esprits en étant qualifié de « la plus longue de l’histoire du GNL » par le Qatar. Il prévoyait la fourniture de quatre milliards de tonnes de GNL annuellement vers la Chine, renforçant ainsi la position du Qatar en tant que l’un des principaux producteurs mondiaux de GNL.

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Cette nouvelle entente confirme la volonté des deux pays de poursuivre leur collaboration à long terme dans le secteur du gaz naturel liquéfié. En plus de l’approvisionnement en GNL, Sinopec a été associé à la deuxième phase du projet de développement du plus grand champ gazier au monde, le North Field. Cette implication montre l’engagement de la Chine à participer activement à l’industrie gazière du Qatar et à consolider sa présence dans cette région clé.

Dans le cadre de cet accord, le géant chinois s’est vu attribuer une part de 5% dans une coentreprise ayant une capacité de six millions de tonnes par an dans le projet North Field South (NFS), basé sur un communiqué conjoint. Cette collaboration renforce davantage les liens économiques entre les deux pays et offre des opportunités de croissance mutuelle.

Le Qatar, riche émirat du Golfe, est l’un des acteurs majeurs de l’industrie mondiale du GNL, aux côtés des États-Unis et de l’Australie. Ses principaux marchés se trouvent en Asie, notamment en Chine, au Japon et en Corée du Sud. Toutefois, ces derniers temps, le Qatar suscite également un intérêt croissant de la part des pays européens, à la recherche d’alternatives au gaz russe, suite à l’offensive en Ukraine.

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