La France a récemment franchi une étape décisive dans son processus de retrait militaire du Niger. Ce mouvement, amorcé début octobre, progresse rapidement, et les signes de ce désengagement deviennent de plus en plus tangibles. Au nord du Niger, les deux groupements impliqués dans ce partenariat de combat ont déjà finalisé leur retrait, laissant principalement l’évacuation de la base aérienne projetée de Niamey comme ultime phase de cette opération de rapatriement.
Début octobre, près de 1 000 militaires français étaient présents au sein de cette base aérienne, mais ce chiffre a considérablement diminué pour ne laisser place qu’à 400 soldats. Cette semaine, ces 400 derniers représentants de l’armée française ont entamé la dernière phase de leur retrait du territoire nigérien. La tâche qui les attend désormais consiste à déménager les équipements techniques de l’armée de l’Air, notamment les générateurs électriques, les pièces détachées et les infrastructures telles que les hangars mobiles et les algécos.
Le processus de départ s’effectue principalement par des convois routiers en direction de Ndjamena, étant la seule porte de sortie terrestre disponible pour les soldats français. Parallèlement, une voie aérienne est également utilisée, avec un avion de transport A400M opérant quotidiennement une rotation entre Niamey et la France pour transporter le matériel et les troupes en phase de retrait.
Le colonel Gaudillière, porte-parole de l’état-major, a souligné que le retrait des troupes se déroule conformément à la planification établie, avec un accent particulier sur la sécurité des opérations. L’objectif principal demeure la finalisation complète du retrait avant la fin décembre, et si nécessaire, l’intervention d’un gros porteur Antonov est envisagée pour répondre aux besoins logistiques.
Cette démarche de retrait militaire du Niger fait suite à la décision prise par le président Emmanuel Macron le 24 septembre dernier, marquant la fin de la coopération militaire entre la France et le Niger. Le processus de désengagement effectif a débuté le 5 octobre et approche maintenant de son dénouement. Dans un mois et demi, la base aérienne de Niamey sera totalement désertée, marquant ainsi la fin d’une présence militaire française de dix ans dans cette région.
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