Le Kremlin a annoncé avec surprise la visite nocturne du président russe, Vladimir Poutine, au quartier général des forces armées russes participant à l’opération en Ukraine, situé à Rostov-sur-le-Don. Cette visite inattendue marque le deuxième déplacement du chef d’État russe dans cette ville en moins d’un mois, soulignant l’importance stratégique de cette région dans le contexte du conflit ukrainien.
Accompagné du ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, et du chef de l’état-major Valeri Guerassimov, Vladimir Poutine a débuté cette visite après avoir conclu sa visite officielle au Kazakhstan. Le communiqué du Kremlin précise que le président russe a été informé des développements récents de l’opération militaire en Ukraine et a eu l’occasion d’examiner de nouveaux équipements militaires.
Au cours de cette rencontre, les responsables militaires ont présenté à Vladimir Poutine les avancées et les défis rencontrés sur le terrain. Il s’agit d’une occasion pour le président russe de s’impliquer directement dans les opérations en cours et de prendre des décisions stratégiques cruciales en temps réel. La présence du chef de l’état-major souligne l’importance accordée à cette visite sur le plan opérationnel.
Il convient de noter que Rostov-sur-le-Don a émergé comme un centre opérationnel majeur pour les forces russes impliquées dans l’offensive en Ukraine. Cette proximité géographique avec le théâtre des opérations renforce le rôle crucial de cette ville dans la coordination des activités militaires. Vladimir Poutine avait déjà visité le QG militaire à Rostov en octobre, soulignant la continuité de son engagement direct dans la gestion de l’opération.
Rostov-sur-le-Don, en plus d’être un centre opérationnel, a été le témoin d’événements spectaculaires, tels que la mutinerie des mercenaires de Wagner en juin. Cette brève prise du quartier général de l’armée a ajouté une dimension complexe à la situation dans la région, nécessitant une gestion attentive de la part des autorités russes. La visite de Poutine souligne non seulement la dimension militaire de la situation, mais également les défis politiques et sécuritaires auxquels la Russie est confrontée dans cette région sensible.
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