En bon perdant, le président sortant du Liberia, George Weah a reconnu sa défaite face à son challenger Joseph Boakai ce vendredi 17 novembre. A la faveur d’une déclaration qu’il a faite à la radio, l’ancienne gloire du football africain a indiqué que son opposant avait gagné les élections. « Les résultats annoncés ce soir, bien que non finaux, indiquent que (M.) Boakai a une avance que nous ne pouvons rattraper. J’ai parlé au président élu Joseph Boakai pour le féliciter pour sa victoire », avait déclaré celui qui était au pouvoir depuis 2017.
« Ce soir, le CDC (le parti de George Weah) a perdu l’élection, mais le Liberia a gagné. C’est le temps de l’élégance dans la défaite », a-t-il ajouté dans son discours. On retient des chiffres de la Commission électorale que le parti au pouvoir a rassemblé 49,11 % des suffrages alors que Joseph Boakai en a eu 50,89 %. L’avance de ce dernier sur George Weah est évaluée à plus de 28.000 voix. Déjà, les soutiens du challenger du président sortant sont montés au créneau pour manifester leur joie.
Cette transition politique qui s’annonce très pacifique dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest vient rompre avec la tradition des coups de forces qui s’est installée depuis quelques années dans cette partie du continent. En effet, plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest sont dirigés désormais par des militaires venus au pouvoir suite à des coups d’État. Le dernier en date est celui du Niger qui a consacré la venue au pouvoir du général Abdourahamane Tiani. Avant le Niger, il y a eu le cas du Burkina-Faso, de la Guinée et du Mali. Ces pays sont tous dirigés par des militaires qui ont pris le pouvoir par la force.
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