Russie: l’Iran va faire une acquisition majeure pour son armée

Dans un contexte géopolitique en constante évolution, l’Iran se prépare à renforcer considérablement son arsenal militaire avec l’acquisition de matériel russe de pointe. Le vice-ministre iranien de la Défense, le général Mahdi Farahi, a annoncé récemment que les plans d’achat de plusieurs avions de combat et d’hélicoptères russes avancés étaient finalisés. Ces acquisitions comprennent des chasseurs Sukhoi Su-35, des hélicoptères d’attaque Mil Mi-28, et des avions d’entraînement Yak-130. Cette décision souligne l’engagement de l’Iran à moderniser son armée, malgré les défis posés par les sanctions internationales et les difficultés techniques.

L’intégration imminente de ces appareils dans l’arsenal iranien marque une étape importante dans l’effort du pays pour accroître sa puissance militaire aérienne. L’Iran, qui se distingue déjà dans la région par son nombre non négligeable d’hélicoptères militaires, renforce ainsi sa capacité de défense.

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Bien que le nombre exact d’appareils devant être livrés reste inconnu, des rapports antérieurs suggéraient que Téhéran s’attend à recevoir 24 chasseurs Su-35 Flanker-E. De plus, l’arrivée récente de jets d’entraînement Yak-130, portant les marques de l’IRIAF (Islamic Republic of Iran Air Force), signale un pas de plus vers la modernisation.

Ces jets d’entraînement Yak-130, observés en Iran, jouent un rôle crucial dans la formation des pilotes iraniens à manœuvrer des avions de combat avancés comme les Su-35 et Sukhoi Su-57. Cette initiative vise à équiper les pilotes iraniens des compétences nécessaires pour opérer efficacement des avions de 4e et 5e génération. Bien que leur capacité de combat soit moindre comparée à celle des Su-35, ces avions d’entraînement sont également adaptés pour des missions de soutien aérien rapproché et peuvent transporter plusieurs tonnes de munitions.

Cette démarche intervient dans un contexte où l’Iran est pressenti pour recevoir jusqu’à 24 Su-35, initialement destinés à l’Égypte avant que celle-ci annule la commande sous la pression des États-Unis. Toutefois, le conflit en cours en Ukraine aurait perturbé les plans et les calendriers de livraison de ces chasseurs avancés.

Historiquement, l’IRIAF, fondée en 1979, a hérité d’une flotte imposante de l’ancien Shah d’Iran, comprenant des équipements militaires occidentaux tels que les chasseurs F-5E Tiger II, F-4 Phantom II et F-14 Tomcat. Cependant, les sanctions américaines ont compliqué l’acquisition d’avions militaires modernes, obligeant l’Iran à s’appuyer sur une flotte vieillissante.

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L’initiative de produire le chasseur Kowsar, conçu localement et perçu comme une réplique du F-5 américain des années 1960, témoigne des efforts de l’Iran pour surmonter ces contraintes. Néanmoins, face aux limitations de sa puissance aérienne, l’Iran a misé sur le développement de drones et de missiles balistiques. L’acquisition des Su-35 et d’autres avions militaires russes avancés offre donc à l’Iran une opportunité précieuse de renforcer sa supériorité aérienne, en particulier dans le golfe Persique.

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